|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine générale
/ 19-04-2024
Paulin Yoann
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La participation des médecins généralistes à la permanence des soins ambulatoires (PDSA) est en constante diminution depuis 2002, date depuis laquelle elle repose sur la base du volontariat. Le nombre de médecins généralistes en exercice est également en baisse. Ce contexte démographique compliqué ouvre la question d’un risque d’altération du fonctionnement de ce système de permanence des soins. Les médecins généralistes remplaçants, qui eux, sont de plus en plus nombreux, ont-ils un rôle à jouer dans cette PDSA ? L’objectif principal de cette étude est de faire un état des lieux de l’implication des médecins généralistes remplaçants bretons dans la PDSA. L’objectif secondaire est d’analyser les freins et les motivations à leur participation à ce système. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale, descriptive, quantitative réalisée à partir d’un auto-questionnaire à destination des médecins généralistes remplaçants exerçant en Bretagne. Ce questionnaire anonyme était composé d’une première partie recueillant les caractéristiques socio-démographiques des répondants, une deuxième portait sur leur participation à la PDSA, la troisième partie abordait la question des freins et des motivations à la participation à la PDSA. Résultats : Nous avons recueilli 121 réponses complètes à notre questionnaire. 52% des médecins remplaçants déclarent réaliser des gardes en maison médicale de garde. Ils réalisent, pour la majorité, entre 1 et 5 gardes de semaine et 1 à 3 gardes de week-end par an. Dans notre échantillon, il existe une différence significative de la participation selon le sexe, l’âge et la durée de remplacement. 83% des médecins interrogés souhaiteraient s’inscrire sur les listes s’ils s’installent. Les médecins remplaçants bretons décrivent des freins similaires à ceux retrouvés auprès des médecins installés, à savoir la surcharge de travail au cabinet, l’inadéquation avec la vie de famille ainsi que le fait de devoir travailler le soir jusqu’à minuit ou les week-ends. Il en va de même pour les motivations puisque l’on retrouve l’intérêt financier, la possibilité d’une exonération fiscale et le devoir déontologique d’assurer une continuité des soins. Conclusion : Le taux de participation des médecins remplaçants bretons à la PDSA est similaire à celui les médecins installés, et ils se disent prêts à s’inscrire sur les listes de gardes une fois installés. La pérennité de la PDSA en Bretagne dans les années à venir semblent donc assurée pour le moment, mais certaines mesures pourraient être améliorées pour faciliter la participation des médecins remplaçants à la permanence des soins.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|