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Réanimation
/ 08-12-2017
Painvin Benoît
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Introduction. La prise en charge antalgique des patients traumatisés thoraciques avec fractures de côtes est fondamentale et retentit sur les complications respiratoires, la durée d’hospitalisation et la mortalité. Comment l’analgésie délivrée dans un hôpital de niveau II influence elle la morbidité de cette population? Méthode. Cette étude rétrospective, observationnelle a été menée au Centre Hospitalier de Lorient entre 2014 et 2015 dans l’Unité de Réanimation et de Soins Continus (USC). L’objectif principal de l’étude était la mise en évidence de facteurs affectant la durée moyenne de séjour (DMS) de Réanimation/USC. Résultats. 37 malades ont été inclus. La DMS en réanimation/USC était de 4.7± 4.9 jours. Celle-ci était significativement allongée en cas de prescription de néfopam (6.0 ± 5.5 jours pour les patients prenant le médicament versus 2.0 ± 1.5 jours pour les patients n’en recevant pas, p=0.003) et de prescription de kétamine (6.4 ± 6.4 versus 3.5 ± 3.1 jours, p=0.05). La DMS était significativement augmentée si les patients recevaient les associations néfopam et paracétamol (5.1 ± 3.2 jours versus 4.2 ± 7.6 jours, p=0.019), kétamine et néfopam (6.9 ± 6.7 versus 3.4 ± 3.0 jours, p=0.03) ou kétamine et morphine (8.1± 7.2 jours versus 3.3 ± 2.8 jour, p = 0.004). Le nombre de jours de traitement par morphine était significativement corrélé avec l’allongement de la DMS de réanimation/USC (coefficient de Spearman=0.524, p=0.001). Le facteur tabac était associé à une DMS plus longue: 5.6 jours pour les patients fumeurs versus 4.5 jours pour les non fumeurs (p = 0.033). Les patients fumeurs et bénéficiant de morphiniques avaient une DMS plus importante que ceux n’ayant pas cette association de facteurs (respectivement 6.9 ± 2.5 versus 4.3 ± 5.3 jours, p=0.009). Conclusion. La DMS de réanimation était influencée par de nombreux facteurs tels que l’utilisation d’antalgiques, leurs associations ou le tabagisme. Une étude prospective randomisée permettrait de confirmer ces données et de démontrer un lien avec la morbi-mortalité associée.
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