|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Thèse d'exercice en vu du diplôme d'état de médecine
/ 15-03-2022
Pagano Palmina
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction: Les professionnels de la santé sont en première ligne pour soigner les patients atteints de COVID-19. Une meilleure connaissance de l’impact de la pandémie sur l’état mental et le changement des habitudes de vie des professionnels de santé est nécessaire pour améliorer leur santé. L’objectif de notre étude était d’évaluer les changements de l’état psychologique et des habitudes de vie (consommation de toxiques, changements diététiques et de poids, activité physique et qualité du sommeil) chez les professionnels de santé pendant la première vague du SARS-CoV-2 (16 mars et le 11 mai 2020). Méthodes : Il s’agit d’une analyse post-hoc d’une étude transversale multicentrique étudiant la séroprévalence au SARS-CoV-2 réalisée entre le 29 mai 2020 et le 10 juillet 2020 auprès de 2970 professionnels de santé au sein du CHU de Rennes. Les questions relatives à l’état de santé mentale et aux changements des habitus de vie ont été analysées en utilisant un score de consommation de toxique (tabac, alcool et médicaments). Une analyse multivariée par régression logistique a été effectuée afin d’évaluer les déterminants associés avec la consommation de toxique. Résultats : Sur 2970 participants, 486 (16%) professionnels de santé ont augmenté leur consommation d’au moins un toxique entre le tabac, l’alcool et médicaments. Concernant les habitus de vie, 809 (28%) ont changé leur alimentation, 728 (28%) ont subi une variation de poids, 1570 (55%) ont modifié leur activité physique et 36% (n=1055) ont vu leur qualité du sommeil se dégrader. Le niveau de stress et d’inquiétude était de 4[1-7] et 5[3-6] respectivement sur une échelle de 1 à10. Quand la consommation d’au moins un toxique était majoré, des changements diététiques (193 (41%) versus 593 (26%), P<0.001) et de poids (158 (39%) versus 547 (26%), P<0.001) apparaissaient ainsi qu'une augmentation de l’activité physique (303 (65%) versus 1214 (53%), P<0.001) et la dégradation de la qualité du sommeil (238 (49%) versus 768 (33%); P<0.001) sans majoration de soutien psychologique help (432 (89%) versus 2159 (94%); P<0.001). En multivarié, la consommation de toxiques était indépendamment associée à des changements alimentaires (aOR 0.1 (0.06-0.14) ; P<0.001), des changements sportifs (aOR 0.05 (0.01-0.08) ; P=0.005), des changements de sommeil (aOR 0.12 (0.08-0.15) ; P<0.001) et une aide psychologique (aOR 0.29 (0.17-0.41) ; P<0.001). Le fait de travailler dans une unité COVID n'était pas associé à une consommation accrue de toxiques (aOR 0.02 (-0.01-0.006) ; P=0.168). Conclusion : Dans cette étude, nous avons observé que 16% des professionnels de santé ont augmenté la consommation d'au moins un toxique pendant la première vague de la pandémie de COVID-19.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|