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Biologie cellulaire et moléculaire, biochimie
/ 22-01-2019
Ory Kévin
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L’émergence de résistances de Leishmania vis-à-vis de certaines molécules ainsi que le coût élevé des traitements de la leishmaniose constituent une problématique dans les zones d’endémie défavorisées. Le développement de nouvelles molécules efficaces et à bas coût est donc un enjeu majeur dans la prise en charge de cette maladie tropicale négligée. La voie métabolique du furanose présente chez Leishmania, mais complètement absente chez l’Homme, est une voie identifiée comme une cible potentielle. Chez Leishmania, cette voie est associée à la production de plusieurs facteurs de virulence, le LPG, et les GIPLs (espèce-dépendant). L’octyle de galactofuranose, analogue du substrat original a été développé et testé dans le cadre d’un modèle d’infection à Leishmania donovani. In vitro, une efficacité doseindépendante contre la forme amastigote a été
démontrée dans un modèle de macrophages humains. In vivo sur modèle murin infecté, l’oct-galf a montré des effets immunomodulateurs marqués, au-delà d’une activité anti-parasitaire plus modeste. Pour comprendre ces résultats, une nouvelle approche mécanistique a été envisagée. L’intelectin-1 (aussi appelé omentin-1) qui fait l’objet de nombreuses publications, est capable de lier les motifs furanosidiques. Les capacités de cette lectine à modifier les voies métaboliques énergétiques via l’AMPK corrèlent avec les résultats retrouvés dans nos modèles d’étude et suggèrent son implication dans l’effet anti-parasitaire observé.
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