Depuis leur mise sur le marché, les AOD anti-Xa sont très utilisés en médecine ambulatoire. Néanmoins, on leur préfère encore bien souvent l’héparine non fractionnée (HNF) dans les services hospitaliers car elles sont plus maniables, à demi-vie plus courte et rapidement antagonisables. Un relais est alors nécessaire et le suivi biologique de l’HNF par méthode anti-Xa devient compliqué puisque coexistent à la fois l’AOD anti-Xa et l’HNF. Un dosage de l’activité anti-Xa est souvent réalisé dans ce cadre après adsorption de l’AOD par du charbon activé. Néanmoins, cette méthode est longue et fait appel à des étapes manuelles. Le dosage automatisé de l’activité anti-IIa apparaît donc comme une alternative intéressante. L’objectif de ce travail de thèse était d’évaluer la méthode BIOPHEN anti-IIa (HYPHEN). Cette méthode a été comparée la plupart du temps à notre pratique actuelle, à savoir un dosage de l’activité anti-Xa après adsorption de l’AOD par charbon activé. Malheureusement, les performances de cette méthode anti-IIa ne sont pas suffisantes pour que l’on puisse envisager de l’adopter dans ce type de relais.