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Médecine générale
/ 23-05-2024
Noone Félix
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La réalisation d’un ECG systématique est recommandée par les sociétés savantes de cardiologie dans le bilan de non contre-indication à la pratique sportive en compétition chez les athlètes de 12 à 35 ans. Les recommandations internationales actuelles de 2017 permettent une forte spécificité dans notre analyse de cet outil mais il persiste des faux positifs, pourvoyeurs d’examens complémentaires coûteux et inutiles. L’objectif de ce travail est d’étudier les points faibles de ces critères d’interprétation de 2017 afin de proposer des pistes d’amélioration. Notre étude s’est basée sur 3521 ECG d’athlètes de haut niveau français inscrits sur liste ministérielle et ayant entre 12 et 35 ans. Pour chacun d’entre eux, nous avons analysé les examens du bilan initial et la survie et / ou la survenue d’évènement(s) cardio-vasculaire(s) avec un recul de plus de dix ans. Au total, trente-cinq athlètes (0,99%) ont été exclus en raison d’un bilan initial pathologique ou d’un décès / évènement cardio-vasculaire lors du suivi. Les ECG des 3486 athlètes sains restants ont été interprétés selon les recommandations internationales de 2017 et un total de 77 ECG anormaux a été retrouvé (soit 2,21% de faux positifs). Les trois critères les plus pourvoyeurs d’erreurs étaient les ondes T négatives à 46,75%, les ondes Q considérées pathologiques à 25,97% et les sous-décalages du segment ST à 15,58%. Les critères internationaux de 2017 concernant l’interprétation de l’ECG de l’athlète sont pourvoyeurs d’un faible taux de faux positifs (2,21%). Il conviendrait d’affiner notre analyse de la repolarisation (ondes T et segment ST) et des ondes Q pour espérer d’encore meilleurs résultats.
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