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Informatique
/ 26-06-2014
Murat Valérie
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Les systèmes informatiques jouent un rôle essentiel dans la vie actuelle, et leurs erreurs peuvent avoir des conséquences dramatiques. Il existe des méthodes formelles permettant d'assurer qu'un système informatique est fiable. La méthode formelle utilisée dans cette thèse est appelée complétion d'automates d'arbres et permet d'analyser les systèmes à nombre d'états infini. Dans cette représentation, les états du système sont représentés par des termes et les ensembles d'états par des automates d'arbres. L'ensemble des comportements possibles d'un système est calculé grâce à l'application successive d'un système de réécriture modélisant le comportement du système vérifié. On garantit la fiabilité d'un système en vérifiant qu'un comportement interdit n'est pas présent dans l'ensemble des états accessibles. Mais cet ensemble n'est pas toujours calculable, et nous devons alors calculer une sur-approximation calculable de cet ensemble. Mais cette approximation peut s'avérer trop grossière et reconnaître de faux contre-exemples. La première contribution de cette thèse consiste alors à caractériser, par des formules logiques et de manière automatique, ce qu'est une "bonne" sur-approximation : une approximation représentant un sur-ensemble des configurations accessibles, et qui soit suffisamment précise pour ne pas reconnaître de faux contre-exemples. Résoudre ces formules conduit alors automatiquement à une sur-approximation concluante si elle existe, sans avoir recours à aucun paramétrage manuel. Le second problème de la complétion d'automates d'arbres est le passage à l'échelle, autrement dit le temps de calcul parfois élevé du calcul de complétion quand on s'attaque à des problèmes de la vie courante. Dans la vérification de programmes Java utilisant la complétion d'automates d'arbres, cette explosion peut être due à l'utilisation d'entiers de Peano. L'idée de notre seconde contribution est alors d'évaluer directement le résultat d'une opération arithmétique. D'une façon plus générale, il s'agit d'intégrer les éléments d'un domaine infini dans un automate d'arbres. En s'inspirant de méthodes issues de l'interprétation abstraite, cette thèse intègre des treillis abstraits dans les automates d'arbres, constituant alors un nouveau type d'automates. Les opérations sur le domaine infini représenté sont calculées en une seule étape d'évaluation plutôt que d'appliquer de nombreuses règles de réécriture. Nous avons alors adapté la complétion d'automates d'arbres à ce nouveau type d'automate, et la généricité du nouvel algorithme permet de brancher de nombreux treillis abstraits. Cette technique a été implémentée dans un outil appelé TimbukLTA, et cette implémentation permet de démontrer l'efficacité de cette technique.
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