Véritable fléau, les violences conjugales ont un lourd retentissement sur la santé des victimes, principalement des femmes, et de leurs enfants. Face à la recrudescence de ces violences lors de la période de confinement dû à la pandémie de Covid-19 et aux difficultés rencontrées par les victimes pour les signaler, le gouvernement a confié au pharmacien un rôle d’information, d’écoute et de signalement des violences conjugales aux services de police ou de gendarmerie. Le pharmacien d’officine présente en effet de nombreux atouts faisant de lui un acteur majeur dans la lutte contre les violences faites aux femmes. En commençant par l’accueil des victimes, puis le dépistage des violences pour finir par l’orientation vers des associations spécialisées ou le signalement aux forces de l’ordre, le pharmacien doit effectuer une prise en charge pertinente et professionnelle des victimes. Pourtant, il peut être confronté à des difficultés pour lesquelles il sera primordial de trouver des solutions.