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HEPATO GASTRO ENTEROLOGIE
/ 18-10-2019
Moussaddaq Anne-Sophie
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Introduction : Il n’existe, à ce jour, aucune étude portant sur les hyperfixations anales de découverte fortuite au TEP scanner. Les objectifs de ce travail ont été d’évaluer la prévalence de ces hyperfixations anales fortuites, leurs étiologies et l’existence ou non de paramètres métaboliques corrélés à un diagnostic proctologique. Patients et méthodes : Les données de patients ayant une hyperfixation anale de découverte fortuite ont été analysés rétrospectivement. Les TEP-TDM ont été relues par un médecin nucléaire pour mesurer le SUVmax, SUVmoyen et les volume métaboliques (MV50, MV41, MV30. Les patients ayant bénéficié d’un examen proctologique ont été comparés à ceux n’en ayant pas eu. Parmi les patients examinés, ceux ayant eu une proposition thérapeutique à l’issue de cet examen ont été comparé aux autres. Résultats : Parmi les 43 020 TEP scanners réalisés entre janvier 2005 et décembre 2018 dans le service de médecine nucléaire de Rennes, 197 TEP scanners de 146 patients (0.45%) mettaient en évidence de manière fortuite une hyperfixation anale. 134 patients ont été inclus. Quarante-huit patients (35,8 %) ont bénéficié d’un examen proctologique, parmi lesquels 33(69%) ont eu une pathologie proctologique diagnostiquée. Aucun paramètre métabolique n'était associé de manière significative à la présence ou non d'un diagnostic proctologique, de même, il n'y avait aucune différence significative entre les paramètres métaboliques des différents diagnostics proctologiques posés. Dix-huit patients (37,5%) se sont vus proposés un traitement. Le SUVmax, le SUVmoyen, le MV41 et le MV30 différaient significativement entre les patients traités et les patients non traités. Conclusion : Lorsqu'un examen proctologique a été réalisé après une hyperfixation anale de découverte fortuite en TEP scanner, un diagnostic a été posé dans plus des deux tiers des cas et un traitement a été proposé dans près de 40% des cas.
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