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Médecine nucléaire
/ 23-09-2022
Mouheb Mehdi
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Introduction : Connaître le mode de dissémination lymphatique du lymphome de Hodgkin (LH) a un impact sur l’interprétation des images de Tomographie par Emission de Positons au [18F] 2-fluoro-2-deoxy-D-glucose (TEP FDG) dans le bilan d’extension initial. Plusieurs études ont émis l’hypothèse d’un mode de dissémination lymphatique du LH par contiguïté. Toutes ces études ont toutefois été effectuées avant l’avènement de la TEP FDG, devenue la référence dans le bilan d’extension du LH. Les objectifs de cette étude sont de confirmer ou non le mode contigu de la dissémination lymphatique du LH et d’étudier l’atteinte particulière sous-diaphragmatique à partir des données de TEP FDG. Matériels et méthodes : 198 patients atteints d’un LH et ayant réalisé une TEP FDG entre 2010 et 2021 dans le cadre du bilan d’extension initial ont été rétrospectivement analysés. Une comparaison des fréquences d’atteinte des aires ganglionnaires voisines par rapport aux aires ganglionnaires non voisines a été effectuée. La voie principale de dissémination depuis l’étage sous-diaphragmatique a été modélisée en utilisant le modèle Bayésien. Une atteinte ganglionnaire sous-diaphragmatique était considérée comme lorsque la valeur maximale de standardized uptake value ganglionnaire ou que la plus volumineuse atteinte ganglionnaire était sous-diaphragmatique. Une étude de corrélation de la localisation des atteintes ganglionnaires avec le sexe, l’âge, l’atteinte splénique ou non et le stade IV d’Ann Arbor a été effectuée. Résultats : Il existait une non-indépendance dans l’atteinte des aires ganglionnaires voisines, en faveur d’un mode contigu de dissémination. La dissémination lymphatique à partir d’une aire ganglionnaire sous-diaphragmatique se faisait principalement vers le médiastin, mais également directement vers l’aire ganglionnaire sus-claviculaire gauche. Une atteinte ganglionnaire sous-diaphragmatique était corrélée significativement au sexe masculin (phi = 0.34, p < 0.001), à un âge > 35 ans (phi = 0.43, p < 0.001), une atteinte splénique (phi = 0.54, p < 0.001) et à un stade IV d’Ann Arbor (phi = 0.50, p < 0.001). Conclusion : Les résultats de cette étude sont en faveur d’un mode de dissémination lymphatique du LH par contiguïté. La connaissance de ce mode de dissémination lymphatique pourrait augmenter la confiance diagnostique du médecin nucléaire pour caractériser des ganglions équivoques.
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