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Pédiatrie
/ 12-10-2022
Morin Sixtine
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Rationnel : Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) peuvent se compliquer de déminéralisation osseuse en pédiatrie. L’un des traitements de première intention des formes sévères de MICI est l’infliximab (anti-TNF alpha), qui grâce à son effet anti-inflammatoire est supposé permettre une amélioration de la densité minérale osseuse (DMO). Cependant, l’expérience clinique montre que plusieurs patients conservent des densités minérales osseuses insuffisantes sous traitement. La fréquence et les facteurs de risque de survenue de cette atteinte sont mal connus. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs de risque de persistance ou d’apparition d’une atteinte osseuse déminéralisante après un an de traitement par infliximab chez les enfants traités pour une MICI. Matériels et méthodes : Cette étude rétrospective monocentrique a été menée au CHU de Rennes entre 2013 et 2022. Les données cliniques, biologiques, endoscopiques et ostéodensitométriques ont été collectées chez les patients inclus, au diagnostic et après un an de traitement par infliximab. Grâce à une régression logistique uni puis multivariée, nous avons analysé la relation entre les caractéristiques des patients et le risque d’atteinte déminéralisante osseuse après un an de traitement par infliximab. Résultats : Quarante-trois patients ont été inclus. Au total, 25% des enfants en rémission de leur MICI présentaient une atteinte osseuse déminéralisante (Z-score de la DMO au niveau du rachis lombaire rapporté à l’âge osseux ≤ - 1) après un an de traitement par infliximab. La pré-existence d’une atteinte osseuse déminéralisante au diagnostic (aOR 56), une CRP ≥ 38.5 mg/L (aOR 7) au diagnostic et le type de MICI (Rectocolite hémorragique versus Maladie de Crohn) (aOR 83) se sont révélés être des facteurs indépendamment associés à l’existence d’une atteinte osseuse déminéralisante après un an de traitement par infliximab. Conclusion : Cette étude a permis d’identifier d’importants facteurs indépendants associés à l’existence d’une atteinte osseuse déminéralisante après un an de traitement par infliximab. Leur identification devrait permettre la mise en place de mesures préventives ciblées dans cette population pédiatrique particulièrement vulnérable.
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