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Médecine générale
/ 14-10-2016
Monteiro Lydie
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Contexte : Le tabagisme est un problème de santé publique engageant le pronostic vital et fonctionnel. L’anxiété et la dépression sont des symptômes plus fréquents et plus importants chez les fumeurs que dans la population générale. L’hypnose est utilisée par de nombreux fumeurs qui souhaitent se sevrer du tabac même si cette technique n’est pas recommandée dans le sevrage tabagique par l’HAS. Objectif : L’efficacité de l’hypnose dans le sevrage tabagique a été évaluée par une étude prospective interventionnelle non contrôlée dans une cohorte de patients souhaitant arrêter de fumer par hypnothérapie. Une étude descriptive a été associée pour décrire la population qui accède à cette technique. Méthodologie : Le critère principal de jugement était le sevrage tabagique à 6 mois de la fin de leur hypnothérapie. Les critères secondaires étaient l’évaluation de la consommation, de la dépendance, de l’anxiété et de la dépression par les tests de Fagerström et de l’HAD, à 6 mois de leur dernière séance d’hypnose. Les données socio-démographiques, la motivation, l’orientation, les attentes et les effets secondaires étaient recherchés chez chaque patient. Des médecins formés à l’hypnothérapie ont inclus du 01 juin 2014 au 31 mai 2015 tous les patients souhaitant pour la première fois un sevrage tabagique par cette technique. Résultats : 21 patients ont été inclus par 7 médecins. Un patient a arrêté de fumer à 6 mois. Le nombre de cigarettes fumées par jour, le score de Fagerström et le score HAD D ont significativement diminué à 6 mois de leurs hypnothérapies (respectivement p = 0.013 ; 0.004 et 0.009). Autant d’hommes que de femmes de 26 à 67 ans ont participé à l’étude. Ils étaient tous motivés à plus de 5/10 (moyenne 7.5). Ils ont essentiellement été orientés vers l’hypnose par des professionnels de santé ou leur entourage. Les autres attentes étaient centrées sur leur bien-être. Elles ont été retrouvées dans les effets secondaires positifs. Il n’y a pas eu d’effets secondaires négatifs. Conclusion : La thérapie utilisant l’hypnose ericksonienne est bénéfique sur le plan de la dépendance et de la dépression, et sans danger. Il serait intéressant de produire des études de plus grandes puissances pour affirmer l’efficacité de l’hypnose dans le sevrage tabagique.
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