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Médecine générale
/ 14-11-2024
Monnot Noémie
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Introduction : Des études internationales montrent un déficit de dépistage du cancer du col de l’utérus dans la population Trans masculine. Le dépistage est historiquement la cause de la baisse de la morbi mortalité du cancer du col de l’utérus. Le but de notre étude est de réaliser un état des lieux du dépistage chez les personnes Trans masculines en France. Matériel et méthodes : Réalisation d’une étude descriptive transversale via un questionnaire en ligne adressé aux patients non cis possédant un col de l’utérus, entre septembre 2023 et mai 2024. Résultats : Analyse de 49 réponses dont 33 patients Trans masculins et 16 patients non binaire. 57,1% avait déjà réalisé un dépistage. 42,9% pouvait être à jour de leur dépistage. Nous retrouvons un lien significatif entre la réalisation du test et le fait d’être suivi par un gynécologue ou sage-femme, ainsi que l’âge > 30 ans. L’autotest n’était connu que de 22,4% des participants. Après présentation d’une information synthétique, 71,4% avait une préférence pour l’autotest versus le FCV classique. 45,5% des patients avait entendu parler du dépistage uniquement avant leur transition. 45,5% des patients avait eu cette information via leur médecin généraliste. Conclusion : Le dépistage du cancer du col de l’utérus chez les personnes Trans masculines commence à être abordé depuis plusieurs années. Les résultats tendent à démontrer un déficit de dépistage, du fait de freins systémiques et individuels. Des solutions comme la proposition de l’autotest, ou la formation des professionnels de santé à l’accueil et aux soins globaux des personnes Trans masculines, seraient des solutions concrètes à apporter.
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