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Médecine
/ 18-10-2019
Molina Martin
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Objectif : évaluer l’exposition des étudiants en médecine à la promotion pharmaceutique au niveau national. Déterminer secondairement l’attitude des étudiants dans leurs interactions avec l’industrie et leur accès à une formation à l'indépendance pharmaceutique. Type : étude transversale descriptive
Déroulement : auto-questionnaire adressé à l’ensemble des externes et internes de France par le biais des services de scolarité des facultés de médecine ainsi que des associations et syndicats étudiants. Recueil du 1er mars au 30 mai 2019. Population : intégralité des étudiants en médecine de France à partir de la 4ème année d’étude. Sont exclus ceux ayant débuté leurs études à l’étranger.
Critère de jugement principal : taux d’exposition cumulée à la promotion pharmaceutique. Critères de jugement secondaires : comparaison des niveaux d’exposition (score d’exposition défini), des attitudes des étudiants en fonction de leur année d’étude et de leur spécialité. Taux de formation à la critique de la promotion pharmaceutique. Résultats : 6573 réponses provenant de 34 facultés de médecine différentes (taux de réponse global minimal de 11,3%). 5992 étudiants (96,3 %) ont déjà été exposés au moins une fois à la promotion pharmaceutique. 5140 étudiants (85,4 %) ont déjà participé à une discussion avec un(e) délégué(e) médical(e) et 4279 étudiants (73,7 %) se sont déjà vus offrir un repas par un laboratoire pharmaceutique depuis le début de leur cursus. 4650 étudiants (78,1 %) déclarent avoir été exposés au moins une fois à la promotion pharmaceutique dans les six derniers mois. Concernant leur attitude, seulement 2195 étudiants (36,8% ) pensent que percevoir un cadeau ou un avantage peut influencer leur prescription mais ils sont 3252 (53,6 %) à penser que cela puisse influencer celles de leurs collègues. Paradoxalement, 55,5% (3042/5480) des étudiants pensent que les informations fournies par l’industrie pharmaceutique sont à la fois biaisées mais aussi formatrices. 4233 étudiants (72,2 %) n’ont bénéficié à ce jour d’aucune formation sur la critique de la promotion pharmaceutique, même minimale. Les étudiants ayant reçu une formation à la critique de la promotion pharmaceutique présentent une acceptabilité moindre et un scepticisme plus important que les étudiants non formés. On retrouve des différences d’exposition et de scepticisme entre externes et internes, ainsi qu’entre les différentes populations d’internes (p < 0,01). Les internes de médecine générale semblent avoir une attitude moins favorable envers la promotion pharmaceutique que les autres internes. Conclusion : Les étudiants en médecine de France restent très exposés à la promotion pharmaceutique en 2019 et manquent de formation pour y faire face. La formation à la critique de la promotion pharmaceutique ainsi que les politiques institutionnelles encadrant les relations entre étudiants et laboratoires doivent être renforcées.
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