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Biologie cellulaire, biologie du développement
/ 07-12-2023
Mélou Caroline
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L’arthrose de l’articulation temporo-mandibulaire (ATM) est une pathologie chronique principalement traitée de manière symptomatique. Face aux cas les plus sévères, une chirurgie invasive peut s’avérer nécessaire puisqu’il n’existe actuellement aucune stratégie efficace pour réparer et régénérer une ATM endommagée. L’analyse de la littérature révèle une absence de modèle de référence pour l’étude de l’arthrose. Le développement d’un modèle fiable est donc une étape nécessaire, afin de pouvoir décrypter les mécanismes de cette pathologie et mettre au point des traitements curatifs. L’objectif de ce travail était de développer un modèle tridimensionnel in vitro, à partir de chondrocytes cultivées en trois dimensions sous forme de sphéroïdes, et de comparer cette technique à la culture en culot, qui est actuellement la méthode de référence. Dans un premier temps, des cellules souches mésenchymateuses (CSM) d’origine dentaire ont été cultivées en deux (témoin négatif) et en trois dimensions sous forme de sphéroïdes et de culots. La différenciation chondrocytaire a été induite et évaluée par PCR quantitative et coloration histologique (bleu Alcian). Dans un second temps, l’arthrose a été induite en exposant les CSM différenciées, ainsi qu’une lignée établie de chondrocytes (lignée C20A4) à de l’interleukine 1 bêta. Ce travail a mis en évidence une supériorité des sphéroïdes par rapport aux culots, pour la différenciation chondrocytaire des cellules souches mésenchymateuses et pour l’induction de l’arthrose. Ces deux modèles de sphéroïdes (différenciation chondrocytaire et modèle d’arthrose) pourront être utilisés pour tester des verres bioactifs innovants en ingénierie tissulaire du cartilage.
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