|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Médecine
/ 03-10-2019
Mazzolini Lisa
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction. L’embolisation des artères utérines (EAU) est un traitement sûr et efficace des myomes utérins symptomatiques. L’IRM pelvienne est indiquée dans le bilan pré et post thérapeutique. L’objectif était d’étudier la corrélation radio-clinique à 6 mois après EAU et de mettre en évidence des critères prédictifs de la réponse au traitement en imagerie. Matériel et méthode. Entre 2015 et 2017 nous avons inclus prospectivement les patientes ayant pu répondre à un questionnaire clinique et bénéficier d’une IRM avant et après EAU. Les patientes étaient réparties en « succès » ou « échec » selon leur réponse clinique et en « réponse IRM complète » en cas de rehaussement résiduel inférieur à 1% et en « réponse IRM partielle » en cas de rehaussement résiduel persistant, supérieur à 1%. Des critères cliniques et d’imagerie avant traitement ont été analysés (âge, volume utérin et des myomes, spasme des artères utérines, adénomyose, hypersignal T2 et hypersignal T1 spontané des myomes) en fonction de la réponse des myomes en imagerie. Résultats. Sur les 16 patientes incluses (20 myomes), 87,5% étaient en « succès clinique », et 80% en « réponse IRM complète » avec une concordance radio-clinique dans 70% des cas (p = 0,8279). 6 myomes présentaient une discordance radio-clinique, comprenant 3 myomes en « réponse IRM
complète » malgré un échec clinique, et 3 myomes en « réponse IRM partielle » malgré un succès clinique. Aucune des caractéristiques étudiées à la recherche de critère prédictif de bonne réponse n’était statistiquement significative, mais les femmes étaient en moyenne plus jeunes dans le groupe « réponse IRM partielle ». Conclusion. Notre étude a permis de montrer une concordance radio clinique dans 70% des cas à 6 mois après EAU dans le traitement des myomes utérins symptomatiques. Il existe donc 30% de discordance radio-clinique ; ce chiffre nous parait justifier un contrôle post-thérapeutique systématique en IRM à 6 mois après EAU, afin de dépister les patientes à risque de récidive, et l’exceptionnel leiomyosarcome. Hormis une tendance à un plus jeune âge dans le groupe «réponse IRM partielle », l’analyse des caractéristiques initiales des patientes et des myomes n’a pas mis en évidence de critère prédictif de la réponse au traitement en imagerie.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|