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Médecine Générale
/ 13-04-2023
Maudet Constance
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Contexte : La population transgenre représente entre 0,02 et 0,5% de la population générale selon les études. Il s’agit d’une population vulnérable et marginalisée, notamment dans le domaine de la santé. D’après les personnes transgenres, le médecin généraliste a une place centrale dans leur parcours de soins. Cependant, le médecin est souvent représenté·e·s comme majoritairement ignorant·e·s sur les questions transidentitaires. Les internes en médecine générale sont le futur de la profession. Or la transidentité n’est que très peu voire pas du tout abordée lors du cursus médical. Objectif : L’objectif principal est d’évaluer le niveau de confort des internes en médecine générale français·e·s concernant la prise en soins des personnes transgenres. Les objectifs secondaires sont de ressortir d’éventuels facteurs favorisant ce confort et d’évaluer le niveau de connaissances et de compétences, et la formation des internes. Méthode : Etude quantitative par auto-questionnaire en ligne à destination des internes en médecine générale français·e·s Résultats : 551 réponses complètes analysées. Les internes déclarent être à l’aise avec un·e patient transgenre en consultation. Cependant, ils·elles sont moins à l’aise qu’avec les patient·e·s cisgenres. L’ancienneté de l’interne, connaître une personne transgenre dans son entourage et avoir rencontré un·e patient·e transgenre en stage sont des facteurs entrainant une attitude plus positive. Les internes déclarent être d’accord avec la prise en charge par la sécurité sociale des soins pour les personnes transgenres. Le niveau de connaissances et de compétences des internes est mauvais sur cette thématique. Très peu d’internes ont déjà reçu une formation sur le sujet mais la majorité souhaite en apprendre plus. Discussion : Des recommandations existent aux États-Unis sur comment intégrer la santé transgenre dans le cursus médical. En France, ce sujet est très peu voire pas du tout abordé au cours des études en médecins. Il existe des formations complémentaires (DU, DIU, par des associations militantes …), mais ce sont des programmes isolés et pas accessibles au plus grand nombre. L’inclusion des questions de santé transgenre et favoriser la rencontre avec des personnes trans en stage, dès le début des études de médecine sont importants pour sensibiliser les étudiant·e·s. Un partenariat avec les réseaux de professionnel·le·s de santé existants et les associations est à mettre en avant.
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