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Néphrologie
/ 15-10-2020
Martins Manon
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Introduction : Du fait de l’immunotolérance hépatique, les patients bénéficiant d’une greffe combinée foie-rein (F/R) sont considérés à faible risque d’évènement allo-immun. La gestion du traitement immunosuppresseur chez ces patients reste cependant débattue, notamment concernant les objectifs cibles de dosage résiduel de Tacrolimus. L’objectif de notre étude fut de rapporter la gestion du traitement immunosuppresseur, les complications immunologiques et le devenir des patients greffés foie-rein de notre centre. Patients et Méthodes : Nous avons recueilli les données des patients transplantés F/R au CHU de Rennes entre Janvier 2002 et Décembre 2017. Nous les avons comparés à un groupe de patients transplantés rénaux isolés (R) sur la même période, appariés 1:2 selon un score de propension. Résultats : Vingt-neuf patients F/R et 53 patients R ont été inclus. Les concentrations de Tacrolimus sont significativement plus basses chez les greffés F/R en comparaison aux greffés R à 1 mois (7.2 vs 10.9ng/mL p=0.003), 3 mois (6.8 vs 9.2ng/mL p=0.001) et 6 mois (7.2 vs 8.3ng/mL p=0.003) mais non après la première année de greffe. Un taux résiduel de Tacrolimus cible entre 4 et 7ng/mL à 1 mois de greffe F/R n’est pas associé à un surrisque immunologique alors qu’un taux inférieur à 10ng/mL à 1 mois de greffe chez les greffés R est associé une perte du greffon rénal. En effet, il n’y avait ni surrisque de rejet (p=1) ni d’apparition de DSA (p=1) chez les patients greffés F/R en comparaison aux greffés R. La survenue d’un rejet dans les 6 premiers mois est associée à une perte du greffon rénal seulement chez les greffés R (p<0.001). La survie globale des greffés F/R était significativement plus faible que celle des greffés R (p=0.007) alors que la survie du greffon rénal n’était pas différente entre les deux groupes (p=0.3). La fréquence des complications infectieuses, métaboliques et néoplasiques était similaire dans les deux groupes. Conclusion : Une minimisation de l’immunosuppression la première année de greffe n’est pas associée à un surrisque immunologique du greffon rénal chez les patients bénéficiant d’une transplantation combinée foie-rein, contrairement aux greffés rénaux.
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