Un des enjeux actuels de la médecine générale est de travailler avec les patients sur les comportements à risque afin de limiter les maladies chroniques. L’objectif principal de cette thèse est d’identifier les souhaits des patients sur les thématiques et les supports de prévention. Les objectifs secondaires seront de faire un état des lieux des propositions actuelles et des freins observés. Il s’agit d’une étude observationnelle, transversale, quantitative, multicentrique, par auto-questionnaire. L’échantillon a été choisi au sein des patients consultant en centre de santé médicaux en Bretagne entre les 31 octobre et 3 décembre 2019. L’hypothèse était que les centres de santé proposeraient plus de supports de prévention que les structures de ville traditionnelles (cabinets médicaux, MSP). L’échantillon n’est pas représentatif de la population que nous souhaitions étudier sur le plan du sexe et de l’âge. 94 répondants ont été inclus dont 16 ont apporté des réponses incomplètes. La participation faible est le résultat d’un manque d’engagement sur cette thématique de la part centres de santé et des patients par manque d’intérêt et/ou de temps. Les consultations de prévention ne sont pas systématiques en médecine du travail ni organisées de manière systématique par les organismes de l’assurance maladie. L’éducation thérapeutique est peu connue, elle est principalement organisée dans le milieu hospitalisé pour des patients ayant déjà des maladies chronique déclarées. Les thématiques prioritaires demandées sont la gestion de l’anxiété, l’amélioration de la qualité du sommeil et le dépistage des cancers avec les médecins généralistes et les infirmières en priorité. Il sera utile à l’avenir de s’organiser en médecine générale pour proposer des programmes de prévention adaptées aux souhaits des patients pour améliorer la qualité de vie et limiter les comorbidités.