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Médecine
/ 01-06-2018
Margo Clara
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Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des envenimations par cnidaires prises en charge au Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouméa. Méthode : Étude rétrospective ayant inclus tous les patients admis au CHT pour un accident impliquant un cnidaire (à l’exclusion des plaies par corail, sans autre signe) entre le 30 décembre 2005 et le 7 septembre 2017. Les dossiers ont été identifiés à partir du PMSI et du logiciel DxCare utilisé aux urgences. Résultats : L’étude a inclus 75 patients : 38 envenimations par forme mobile de cnidaire (3 par Physalia spp, les autres par méduses) et 37 cas de lésions par contact avec un corail. Leur âge médian était 19 ans (IQ : 8-32), les patients envenimés par méduse étant significativement plus jeunes que ceux blessés par corail (p < 0,001). Une augmentation du nombre de cas d’envenimations par méduses a été notée à partir de 2012 (6 cas entre 2005 et 2011 versus 32 cas entre 2012 et 2017). La douleur était le symptôme principal des envenimations par cnidaire (61% des cas). Les patients envenimés par forme mobile de cnidaire présentaient un érythème (37%), des papules (24%) et un prurit (21%). Les principaux signes observés après un contact avec un corail étaient un érythème (76%), une plaie (57%), une surinfection (35%), un œdème local (32%). Une envenimation par Physalia spp. a entraîné une rhabdomyolyse avec insuffisance rénale aigue et une envenimation par corail a provoqué une myocardite. En plus des antalgiques, le traitement comprenait des antihistaminiques pour 37% des envenimations par méduse, et une antibiothérapie et une chirurgie pour les lésions de contact par corail (respectivement 84% et 46% de ces cas). Aucun cas de décès ou de séquelle n’a été identifié. Conclusion : Le nombre d’envenimations par cnidaires apparaît relativement faible en Nouvelle- Calédonie malgré une augmentation récente du nombre des cas impliquant une méduse. Les envenimations par scyphozoaires, sont pour la plupart peu sévères, permettant d’envisager une prise en charge ambulatoire. En contrepartie, les cas impliquant une Physalia ou un corail nécessitent le plus souvent un transfert vers l’hôpital.
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