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Chimie
/ 09-04-2013
Marchand Mathilde
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La gestion des déchets ménagers concentre des enjeux opérationnels, stratégiques et environnementaux. On observe depuis quelques années une montée en puissance des dispositifs de quantification des impacts environnementaux, qui ajoutent l’espace du calcul environnemental aux espaces déjà constitués et instrumentés des calculs techniques et économiques. Différents outils d’évaluation environnementale peuvent être utilisés tels que l’Empreinte Écologique, le Bilan Carbone ou encore l’Analyse du Cycle de Vie (ACV). Au regard de sa capacité à évaluer des enjeux globaux et multiples, l’ACV est l’outil le plus souvent utilisé. L’ACV évalue les impacts environnementaux potentiels d’un système (produit ou service) en identifiant et en quantifiant les entrants et les sortants de ce système et en les traduisant en impacts environnementaux potentiels. Elle évalue de manière pertinente les impacts globaux, tels que le changement climatique ou la déplétion de la couche d’ozone, mais est peu adaptée à une évaluation des impacts locaux tels que l’acidification, l’eutrophisation ou encore la toxicité du fait de la nécessaire finesse de prise en compte des conditions de l’émission engendrant potentiellement ces impacts. Ce travail de thèse vise à développer une méthodologie d’évaluation « spatialisée » des impacts environnementaux locaux que sont la toxicité (ou atteinte à la santé humaine) et les odeurs et leur intégration à la méthodologie d’ACV. L’intérêt et les limites de ce développement méthodologique sont mis en évidence dans une application de l’évaluation des performances environnementales de systèmes de gestion des déchets municipaux, secteur d’activité soumis à une évaluation environnementale systématique lors de la planification départementale et théâtre de nombreuses controverses dont l’évaluation des impacts locaux est souvent le cœur. La méthodologie d’évaluation développée dans le cadre de cette thèse repose sur l’approche Site Dependent (modélisation de l’impact en considérant les caractéristiques spatio-temporelles de la source d’émission et du milieu impacté) et permet de prendre en compte le devenir de la substance et les conditions d’exposition pour déterminer, dans un premier temps, l’occurrence de l’impact et, dans un deuxième temps, son intensité. Ce développement méthodologique, pour intégrer la différenciation spatiale lors de l’évaluation des impacts, est appliqué à deux impacts locaux reflétant des problématiques locales fortes pour beaucoup de secteurs industriels mais notamment pour le secteur du traitement des déchets : la toxicité et les odeurs. Concernant l’évaluation de la toxicité, il s’agit de caractériser l’impact de manière plus robuste que cela est classiquement fait en ACV en intégrant les caractéristiques spatiales. Pour l’impact odeurs, il s’agit de construire une première voie vers la quantification de cet impact, non évalué par les outils génériques d’évaluation environnementale.
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