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Diplome d'état de docteur en médecine
/ 14-04-2022
Marchal Tiphaine
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Introduction : L’accouchement par césarienne est plus à risque de morbi-mortalité maternelle et fœtale. Suite à l’étude des courbes du travail par Zang et al., les définitions des phases du travail spontané, la définition de stagnation, et les indications d’administration de l’oxytocine ont été modifiées, selon les recommandations pour la pratique clinique du CNGOF et du CNSF. Objectif : Cette étude visait à déterminer si le nouveau protocole adapté aux recommandations pour la pratique clinique contribue à une diminution du taux de césarienne pour stagnation dans les grossesses à bas risque. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude “avant-après” au Centre Hospitalier Universitaire de Rennes (France) entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. Nous avons inclus toutes les femmes qui ont eu une césarienne lors d’un travail spontané à terme (≥ 37 semaines d’aménorrhée), avec un singleton en présentation céphalique. Nous avons exclu les femmes avec un utérus cicatriciel. Resultats : Nous avons inclus 323 patientes qui ont accouché par césarienne, 142 dans le groupe “avant” et 181 dans le groupe “après” la mise en place du protocole. Il n’y a pas de différence statistiquement significative concernant le taux de césarienne pour stagnation, même en analyse multivariée (41.5% versus 49.2%, respectivement). Cependant, il y a significativement moins de pH néonatal inférieur à 7,15 dans le groupe post-protocole (16% versus 28%, ORadjusté : 0.48 (0.27-0.85)). Il n’y a pas de différence statistiquement significative du taux d’hémorragies du postpartum, du score d’Apgar et des lactates néonataux. Conclusion : Suite à la modification du protocole selon les recommandations pour la pratique clinique visant à réduire les interventions médicales non nécessaires, le taux de césarienne pour stagnation dans les grossesses à bas risque n’est pas réduit, sans augmenter les complications maternelles et néonatales.
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