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Médecine générale
/ 16-06-2016
Malandain Pauline
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Contexte De nombreuses études concernant les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) montrent une majorité de prescriptions non conformes et des effets indésirables émergents, d’autant plus sévères chez le sujet âgé. Objectif L’objectif principal de l’étude était de déterminer les facteurs de non-conformité des prescriptions par IPP en médecine générale chez les patients de plus de 75 ans. Méthode Une étude comparative rétrospective était réalisée à partir des dossiers médicaux de tous les patients hospitalisés dans le service de médecine aigüe gériatrique du centre hospitalier de Saint-Malo du 1er juin au 31 juillet 2015 ayant dans leur traitement d’entrée un IPP. La conformité des prescriptions était établie selon les recommandations HAS de 2009. Résultats 58 patients et leurs 42 médecins traitants étaient inclus. 67,2% des prescriptions étaient non conformes. Elles étaient significativement associées à l’absence de réalisation d’une gastroscopie (p = 0,0000002), une fréquence de consultation supérieure à 1 fois par mois (p = 0,0001), l’absence d’essai d’arrêt du traitement (p = 0,021). Il y avait une association significative concernant l’indication du traitement (p = 0,00001). Les prescriptions non conformes avaient pour indication principale la prévention des lésions digestives sous antiagrégants plaquettaires (35,9%). 31 à 66,7% des médecins prescrivaient un IPP dans des indications non valides. Les médecins traitants connaissaient les effets indésirables dans 9,5 à 45,2% des cas. Conclusion Notre étude montre une méconnaissance des recommandations concernant les IPP et des effets indésirables en médecine générale. L’accent doit être mis sur une évaluation des pratiques professionnelles et des formations médicales.
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