|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Sciences de la Terre
/ 02-11-2015
Maillot Julien
Voir le résumé
Voir le résumé
Les propriétés hydrauliques des réseaux naturels sont très hétérogènes, c’est-à-dire que l’écoulement se concentre principalement sur quelques fractures du réseau, c’est la chenalisation. Cette hétérogénéité est observée le long des forages. Un forage étant une donnée ponctuelle, il reste une large part d’inconnu dans l’organisation géométrique et hydraulique du réseau naturel. Les modèles numériques sont alors utilisés afin de générer des modèles de réseaux de fractures à partir des indicateurs statistiques qui caractérisent le réseau naturel : densité de fractures, distribution des longueurs et des orientations. Récemment, un nouveau type de DFN a été développé pour expliquer ces lois d'échelle et se base sur des processus de génération pour retrouver la géométrie du site, à l’inverse des modèles de poisson (PM) où la géométrie du site est en entrée du modèle. Ce DFN est basé sur des règles simples de génération qui contrôlent la propagation des fractures selon leur longueur et leur position dans le volume. Ces règles permettent de simuler les interactions mécaniques (MM) entre les fractures pendant le processus de génération. Pour des statistiques de densité de fractures, de distribution de longueurs et d’orientation identique, ces deux modèles peuvent avoir les mêmes statistiques géométriques mais deux organisations spatiales des fractures complètement différentes. L'objectif de ce travail est d’explorer si ces modifications dans l'organisation des réseaux, influencent la chenalisation des écoulements. Une première partie de ce travail a consisté à développer des indicateurs statistiques qui permettent de caractériser les propriétés hydrauliques et géométriques des DFN. Nous avons comparé les modèles PM et MM 3D entre eux. Nous avons démontré que les modèles MM sont 1.5 à 2.5 fois plus chenalisés que les modèles Poissoniens. L’effet de la structure du réseau est alors clairement identifier : chenaliser les écoulements sur quelques grandes fractures. A cela, s’ajoute le fait que la structure géométrique des MM chenalise l’écoulement mais aussi limite la perméabilité du réseau : La perméabilité PM est entre 1.4 et 5 fois supérieure à celle des MM. Dans un deuxième temps, nous avons décrit les propriétés statistiques du site de Forsmark, Suède, où devrait être construit le centre de stockage des déchets nucléaires. Les propriétés hydrauliques du site sont comparées aux résultats des modèles numériques. La problématique est alors de comparer la chenalisation observée sur le site et celle observée dans les modèles numériques. Les premiers résultats démontrent que les nouveaux DFN, défini uniquement d’un point de vue théorique, sont encore trop peu chenalisés comparé aux observations sur le site. Cependant, ces modèles numériques défini sans aucun lien avec les observations sur le terrain, laisse présager qu’une fois correctement paramétré, les propriétés hydrauliques des MM seront en adéquation avec les données hydrauliques le long des forages.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|