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PSYCHIATRIE
/ 08-11-2019
Maillet Emilie
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Introduction : La loi du 5 juillet 2011 révisée le 23 septembre 2013 introduit les programmes de soins dont le contenu est reprécisé dans la loi du 26 janvier 2016. Nous retrouvons très peu d’études en France sur les programmes de soins. La rédaction du programme de soins est disparate. Les pratiques varient selon les établissements et les praticiens. Le recours au programme de soins est aléatoire selon les territoires. Le but de notre travail était d’étudier l’utilisation et l’intérêt en pratique clinique courante des programmes de soins en comparaison avec les soins ambulatoires libres à l’EPSM Morbihan à la sortie d’une hospitalisation sans consentement. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective monocentrique à l’EPSM Morbihan à partir des données extraites des dossiers patients informatisés. Nous avons comparé les données pendant l’hospitalisation complète (HC) en mesure de soin sans consentement (SSC) nouvellement initiée entre le 01/01/17 et le 06/05/17 des patients sortis de l’EPSM Morbihan en soins libres après levée de la mesure de SSC (groupe SPL) avec celles des patients sortis de l’EPSM Morbihan en programme de soins (groupe PS). Nous avons ensuite comparé les données des réhospitalisations et du suivi ambulatoire pendant un an après la sortie de l’hôpital dans ces 2 groupes. Le critère de jugement principal était le nombre de patients réhospitalisés dans l’année suivant la sortie de l’hôpital. Résultats : 100 patients ont été inclus, 64 dans le groupe SPL et 36 dans le groupe PS. Le taux de recours au PS parmi les patients hospitalisés en HC en SSC initialement était de 36%. Les patients du groupe SPL étaient significativement davantage admis en HC en Soins Psychiatriques en cas de Péril Imminent (SPPI) (21.9%) que le groupe PS (2.8%), (p=0.09). Nous retrouvions dans les diagnostics principaux, significativement plus de F20-29(schizophrénie, troubles schizotypiques et troubles délirants) dans le groupe PS (69.4%) que dans le groupe SPL (39.1%), (p=0.004). Le diagnostic F32 (épisodes dépressifs) était significativement plus présent dans le groupe SPL (32.8%) que dans le groupe PS (0.0%), (p= 2.300E-5). Nous ne retrouvions pas de différence statistiquement significative entre le groupe SPL (31.3%) et le groupe PS (38.9%), (p=0.439) concernant le nombre de patients réhospitalisés dans l’année suivant la sortie de l’hôpital. Conclusion : Nous pointons la nécessité de nouvelles études en France. L’élaboration de recommandations pourrait permettre d'optimiser l'utilisation et l’efficacité du programme de soins pour les patients, les praticiens et les équipes.
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