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Medecine
/ 27-03-2017
Maigre Olivier
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L’objet de cette étude est de décrire l’attitude des médecins généralistes (MG) face à des thérapeutiques initiées par un confrère spécialisé, ici les médicaments de la maladie d’Alzheimer (MA), et d’analyser les conséquences sur les rapports MG/spécialistes de ces prescriptions. La méthode a reposé sur un questionnaire adressé par mails aux MG de la région Bretagne entre décembre 2016 et février 2017. Résultats : 233 réponses complètes sur 1380 sondés. 13 % ont une attitude d’arrêt sans délai des médicaments, 50 % ont une attitude de temporisation et 36 % une attitude de poursuite. L’évaluation du rapport bénéfices-risques est négative, quelle que soit l’attitude adoptée. Discussion : Les déterminants relationnels se sont avérés prédominants dans les processus de décision médicale, avec des attitudes souvent paternalistes. La prescription des médicaments de la MA peut entraîner un sentiment de défiance envers les consultations mémoires, ou une sentiment de malaise chez les MG poursuivant les traitements malgré leur évaluation négative. Conclusion : Du fait de divergences d’appréciation sur l’intérêt de ces traitements entre MG et spécialistes, leur autorisation de mise sur le marché avec primo-prescription réservée au spécialiste semble avoir eu des conséquences « déstructurantes » sur l’accompagnement des malades.
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