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médecine générale
/ 25-04-2016
Mahé Mathilde
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Evaluation des pratiques professionnelles et mise au point clinique et thérapeutique sur l’utilisation de l’adrénaline dans l’anaphylaxie des médecins généralistes de la région Bretagne. Utilisation de l’adrénaline en stylo injectable à la phase aigüe de l’anaphylaxie. Enquête régionale descriptive réalisée de mai à Octobre 2016 par questionnaire en ligne. INTRODUCTION : La prévalence de l’anaphylaxie sévère a considérablement augmenté au cours des 20 dernières années. L’adrénaline reste le traitement de première ligne dans cette indication. Cependant, il existe une sous prescription et une sous-utilisation de l’adrénaline dans cette indication. Seuls 25 % des professionnels sont capables de faire la démonstration correcte d’emploi d’un dispositif auto-injecteur. Les objectifs de cette étude sont d’évaluer les déterminants ayant un impact sur la sous prescription et la sous-utilisation de l’adrénaline par les médecins généralistes bretons dans l’anaphylaxie sévère et d’évaluer leurs souhaits de formation en la matière. METHODE : Réalisation d’une enquête descriptive quantitative transversale par questionnaire en ligne, auprès des médecins généralistes bretons de mai à octobre 2016. RESULTATS : 295 médecins d’âge moyen de 35 à 55 ans ont répondus au questionnaire. 38 % de la population a déjà pris en charge une anaphylaxie sévère. Une majorité (91 %) déclare avoir peu de difficultés à établir le diagnostic. 53.1% a un stylo d’adrénaline dans sa trousse de secours et la faible proportion (20%) à l’avoir utilisé à rencontrer peu de problèmes lors de son utilisation. Les lacunes portent essentiellement sur les connaissances thérapeutiques notamment sur les indications au traitement par adrénaline dans l’anaphylaxie (53% seulement déclare connaitre les situations d’anaphylaxie requérant un traitement par adrénaline) et les posologies d’adrénaline en intramusculaire (40.6% de la population déclare ne pas connaitre la dose d’adrénaline à administrer en intra musculaire chez un adulte et 62.9 % chez un enfant). Seulement, 13,9% de la population a bénéficié d’une formation sur l’utilisation du stylo d’adrénaline principalement effectuée par un visiteur médical. La possession d’un diplôme de médecine d’urgence et la formation à l’utilisation du stylo d’adrénaline améliorent la connaissance des critères diagnostiques, des posologies et diminuent les craintes. La population est principalement demandeuse de formation dans le domaine thérapeutique, d’éducation et du suivi du patient en post anaphylaxie et ce d’autant plus qu’elle est peu expérimentée, qu’elle n’a pas été formée à l’utilisation du stylo d’adrénaline et qu’elle ne dispose pas de diplôme de médecine d’urgence. CONCLUSION : Nos résultats semblent meilleurs que ce qui a été décrit dans la littérature. Nous proposons la réalisation d’une formation médicale continue en réponse à la demande de notre population.
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