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Anesthésie-Réanimation
/ 04-12-2018
Losco Xavier
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Rationnel : La duodéno-pancréatectomie céphalique (DPC) est une intervention de chirurgie digestive lourde associée à de fréquentes complications à court et long terme. La principale indication de la DPC est l’adénocarcinome (ADK) du pancréas qui présente un fort taux de récidive. Entre 2010 et 2014, suite à la publication de recommandations sur le monitorage du remplissage vasculaire peropératoire (RV) et sur la réhabilitation rapide après chirurgie (RRAC), la prise en charge anesthésique de la DPC au CHU de Rennes a été modifiée. Objectif : L’objectif de cette étude était d’évaluer la mise en application de ces recommandations et de décrire l’impact des modifications de pratique dans la chirurgie de DPC sur le devenir à court et long terme, notamment pour les patients opérés d’un ADK. Patients et méthode : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers médicaux de tous les patients majeurs opérés d’une DPC au CHU de Rennes du 1er janvier au 31 décembre des années 2010 et 2014. La mortalité et, dans le groupe des ADK, les récidives de cancer, ont été recueillies jusqu’au 1er octobre 2015 pour les patients de 2010, et jusqu’au 1er juillet 2018 pour ceux de 2014. Résultats : Quarante-cinq patients ont été opérés d’une DPC en 2010, et 50 en 2014. Les caractéristiques des 2 populations étaient superposables. Les modifications ont consisté en l’administration de dexaméthasone (DXM), lidocaïne intraveineuse (LI) et l’application d’un monitorage hémodynamique par Doppler œsophagien (DO). Il n’y avait pas de différence significative en termes de complications graves ou de durée de séjour chez les patients traités ou non par DXM et LI. Le monitorage par DO était associé à de plus faibles volumes de colloïdes en peropératoire et une tendance à moins de complications graves (p=0,06). Il n’y avait pas de relation entre DO et durée de séjour. L’application des recommandations était faible, avec, en 2014, la moitié des patients recevant de la DXM et de la LI, et seulement 18 % dont le RV avait été monitoré par DO. A 3 ans, la mortalité et la récidive néoplasique étaient identiques au reste de la population chez les patients recevant de la DXM et/ou de la LI ou bénéficiant d’un monitorage par DO. Conclusion : L’application des recommandations pour la prise en charge peropératoire des patients opérés de DPC au CHU de Rennes peut être améliorée, notamment sur le monitorage du RV peropératoire.
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