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Médecine générale
/ 05-11-2018
Loriquet Francois-Xavier
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Contexte : Les Inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) font partie des médicaments les plus prescrits dans le monde. La Haute Autorité de santé (HAS) a publié en 2009 des recommandations sur les IPP et alertait sur l’importance des prescriptions injustifiées, notamment à cause des effets indésirables potentiels rapportés aux IPP depuis quelques années. De plus, cette forte consommation d’IPP représente un enjeu économique majeur. Objectif : L’objectif principal était d’évaluer la non-conformité des prescriptions d’IPP en médecine générale par rapport aux recommandations de la HAS de 2009, en Ille et Vilaine. Méthode : Une étude prospective réalisée dans un cabinet de médecine générale d’Ille-et-Vilaine entre le 2 août et le 31 octobre 2016 incluait consécutivement les patients sous IPP. Leurs prescriptions d’IPP ont ensuite été analysées. Résultats : 127 patients sous IPP ont été inclus. 64,6% avaient une prescription non conforme selon les recommandations de la HAS. La principale cause d’indication non conforme était la co-prescription d’IPP avec les antiagrégants plaquettaires, les corticoïdes, les anti-vitamines K, ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens chez des sujets non à risque (19%). Conclusion : Notre étude montre un mésusage des IPP selon les recommandations de la HAS.
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