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Médecine
/ 16-04-2021
Lescot Lucile
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Objectif : Décrire, chez les patientes atteintes de sclérose en plaques (SEP), l'évolution de l'activité clinique de la maladie pendant la grossesse et le post-partum en fonction du statut thérapeutique (traitée ou non) et du type de traitement de fond utilisé avant la grossesse. Méthodes : Cinq centres français de ressources et de compétences SEP (CRC-SEP) ont participé à cette étude. Nous avons inclus des patientes atteintes de SEP de forme rémittente-récurrente (SEP-RR), ayant eu une grossesse entre 2007 et 2017. Les données démographiques, cliniques et thérapeutiques ont été recueillies de manière prospective et ont été analysées rétrospectivement sur une période allant de 24 mois avant la conception jusqu'à 12 mois après l'accouchement. Les femmes ont été classées en fonction de leur exposition à un traitement de fond avant la grossesse. Le groupe « patientes traitées » correspondait aux patientes ayant reçu le même traitement de fond pendant au moins 6 mois, au cours des 18 mois précédant la conception. Des analyses statistiques ont été réalisées pour calculer le taux annualisé de poussées (TAP) à différentes périodes, le délai entre la conception et la survenue (1) de la première poussée, (2) de la première progression du handicap et (3) de la première activité IRM, en fonction du statut thérapeutique et du type de traitement de fond. Un modèle de régression logistique a été utilisé pour étudier les facteurs associés à l’activité clinique de la maladie durant la période allant de la conception jusqu’aux trois premiers mois du post-partum. Résultats : Nous avons analysé 350 grossesses chez 228 patientes « traitées » et 122 patientes « non traitées ». Les poussées pendant la grossesse étaient plus fréquentes dans le groupe « traitées » par deuxième ou troisième ligne, dans lequel, le TAP a augmenté pendant la grossesse à 0,78 (comparé à 0,21 dans le groupe « traitées » par première ligne) et 47% de ces patientes ont fait au moins une poussée pendant leur grossesse. De même, à un an de la conception, la probabilité d'être libre de poussée était de 47% pour les patientes « traitées » par deuxième ou troisième ligne contre 77% pour les « non traitées » et 75% pour les patientes « traitées » par première ligne. Les poussées pendant la grossesse et le début du post-partum étaient associées à la survenue de poussées, à l'exposition à un traitement de fond de deuxième ligne et au tabagisme avant la conception. Le maintien d'un traitement de fond de première ligne pendant une partie de la grossesse réduisait le risque de poussée pendant la période allant de la conception à trois mois du post-partum. Conclusion : Il convient d'accorder une attention particulière aux patientes traitées par deuxième ou troisième ligne avant leur grossesse qui présentent un risque accru de réactivation pendant la grossesse et le post-partum.
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