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Epidémiologie ; Pédiatrie
/ 22-10-2019
Lefeuvre Charlotte
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Introduction. Nous avons évalué les consultations des enfants qui ont déjà eu recours à un médecin ambulatoire dans les trois jours précédents leur passage aux urgences pédiatriques et recherché des facteurs de risque de consultation inappropriée pour proposer des mesures alternatives. Patients et Méthode. Etude épidémiologique prospective observationnelle monocentrique dans le service des urgences pédiatriques du centre hospitalier de Saint-Brieuc sur une période de 3 mois. Données recueillies à l’aide d’un questionnaire et complété par l’analyse rétrospective des dossiers médicaux. La pertinence a été évaluée de façon subjective par un seul évaluateur selon une grille prédéfinie. Résultats. 268 enfants ont été inclus. Le passage aux urgences est classé pertinent pour 38% des enfants. Les facteurs de risque de consultation inappropriée sont les fratries uniques (p-value 0,001), la consultation spontanée aux urgences (p-value 0,0016), les douleurs abdominales (p-value 0,03), la constipation (p-value 0,0012) et la gastro-entérite aigue (p-value 0,05), le niveau de tri 5 à l’accueil aux urgences (p-value 1,469 E-5). Seuls 10,8 % des parents qui ont consulté spontanément en dehors de la permanence des soins, ont justifié leur passage par l’absence du médecin ambulatoire. 70% des examens réalisés aux urgences auraient pu être théoriquement organisés en ville au moment de la demande. Discussion. La difficulté des parents réside dans la gestion de l’angoisse ressentie vis-à-vis de la maladie ou la douleur de leur enfant. La prise en charge immédiate et l’accès à un spécialiste procure le sentiment d’une meilleure prise en charge face à l’urgence ressentie. Le médecin libéral en difficulté adresse l’enfant de façon non optimale pour des raisons variées. Conclusion. L’évaluation de la pertinence du passage aux urgences est complexe et subjective. Toutefois il y a des améliorations possibles pour éviter un passage aux urgences en termes d’éducation thérapeutique des parents et par une amélioration du lien ville-hôpital.
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