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Médecine
/ 25-04-2019
Lefebvre Marie
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Introduction: La corticothérapie à forte dose est actuellement le traitement validé dans la prise en charge des neuropathies optiques inflammatoires (NOI). Cependant, aucune étude n’a évalué le délai de prise en charge optimal des patients atteints de NOI. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt d’un traitement précoce par corticothérapie orale à forte dose, sur la récupération visuelle, dans les neuropathies optiques inflammatoires. Matériel et méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective, comparative et monocentrique au centre hospitalier universitaire de Rennes. Nous avons inclus des patients âgés de 18 à 52 ans ayant une poussée de NOI depuis moins de 15 jours. Les patients ont été classés en deux groupes : ceux traités précocement (avant ou lors du quatrième jour du début des symptômes) et ceux traités entre 5 et 15 jours du début des symptômes. La fonction visuelle a été évaluée grâce à l’acuité visuelle ETDRS, le champ visuel automatique 30.2 et la vision des contrastes, avant l’instauration du traitement par methylprednisolone per os (un gramme par jour pendant 3 ou 5 jours) puis à 4 jours (J4), 15 jours (J15), 30 jours (J30), 90 jours (J90) et 180 jours (J180). Une tomographie par cohérence optique (OCT) des cellules ganglionnaires et du nerf optique (RNFL) a été réalisée à J0, J30, J90 et J180 ainsi que des potentiels évoqués visuels à J0 et J180. Le critère de jugement principal était l’acuité visuelle à J90. Résultats: Au total 60 patients ont été analysés de septembre 2014 à octobre 2018 dont 46 inclus dans notre étude : 17 patients dans le groupe de traitement précoce et 29 dans le groupe traité entre 5 et 15 jours. Nous avons constaté une amélioration rapide de l’ensemble des paramètres de la fonction visuelle après traitement par corticothérapie per os. Il n’y avait cependant pas de différence significative de l’acuité visuelle à 3 mois selon le délais de traitement (p=0,5612), ni de différence de récupération du champ visuel, de la vision des contrastes, de l’atrophie de la couche des cellules ganglionnaires en OCT et du RNFL ainsi que sur l’évolution des PEV. Conclusion : Cette étude montre que l’instauration d’une corticothérapie orale à forte dose précoce, dans les 4 jours suivant l’apparition des premiers symptômes de NOI, n’apporte pas de bénéfice sur la récupération visuelle des patients par rapport à un traitement instauré plus tardivement (entre 5 et 15 jours suivant les premiers symptômes).
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