Il existe une augmentation croissante du nombre de personnes âgées en perte d’autonomie qui souhaitent rester à domicile. Pourtant une part importante de ces personnes ne recourt pas à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). L’Objectif de cette étude est de déterminer les freins et les facteurs facilitants lors d’une première demande d’APA auprès des usagers. L’objectif secondaire est d’identifier le rôle attendu du médecin traitant par les usagers. Méthode Cette étude qualitative par entretiens semi dirigés a inclus 18 personnes ayant réalisé une première demande d’APA en Ille et Vilaine. Le recrutement a été systématique. L’analyse a été effectuée par méthode inductive-déductive. Résultats Les aidants sont dans la majorité des cas à l’origine de la demande. Ils avaient parfois des difficultés à reconnaitre la perte d’autonomie du bénéficiaire et par la suite trouver l’information concernant l’APA. Le dossier à constituer pouvait être lourd pour les usagers. Les aidants auraient aimé participer d’avantage à l’évaluation au domicile pour permettre une évaluation plus précise des besoins de la personne âgée. Les médecins traitants n’étaient souvent pas assez impliqués dans cette demande du point de vue des usagers. Discussion Il apparaît nécessaire de simplifier l’accès à l’information par un point d’accès unique. Cette étude montre également la nécessité d’impliquer d’avantage les aidants et le bénéficiaire lors de ce parcours afin d’optimiser le plan d’aide. Le médecin traitant a un rôle clé pour identifier et accompagner les personnes éligibles à l’APA. La coordination entre les différents professionnels du milieu sanitaire, médico-social et social doit être améliorée pour que le plan d’aide à domicile soit le plus adapté au bénéficiaire.