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Mathématiques et applications
/ 31-08-2017
Le Meur Alexandre
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Les formules de Thomae classiques (1869) permettent de relier au moyen d'une relation algébrique les points branches d'une courbe hyperelliptique avec les thêta constantes de sa jacobienne. Ces formules donnent notamment un moyen de calculer les thêta constantes d'une courbe hyperelliptique connaissant ses points de ramification ou bien, à l'inverse, de retrouver la courbe en connaissant le theta null point de sa jacobienne. Ceci fournit une réalisation effective du théorème de Torelli. Plus récemment, plusieurs auteurs dont Zemel et Farkas ont proposé une généralisation de ces formules pour des courbes cycliques totalement ramifiées sur la droite projective. Nous nous intéressons dans cette thèse à une généralisation de ces formules pour des courbes galoisiennes résolubles de degré n sur la droite projective. La construction de telles formules suit la stratégie décrite par Farkas et Zemel. Cependant, les points non totalement ramifiés ne décrivent pas des points de n-torsion de la Jacobienne de la courbe via l'application d'Abel-Jacobi. Pour remédier à cet obstacle, nous composons T par theta, où T agit comme une moyenne décrite par un sous-groupe du groupe de Galois de la courbe possédant certaines propriétés. Afin de décrire les zéros de translatés de cette application composée, nous écrivons un analogue du théorème de Riemann sur les zéros de theta. Enfin, nous exhibons un exemple d'une courbe définie par un revêtement de degré 2 suivi de deux revêtements de degré 3 dans laquelle on obtient des formules de Thomae généralisées.
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