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Médecine Générale
/ 10-10-2019
Le Goff Pauline
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En français, le choix du pronom d’adresse est un exercice délicat dans les interactions avec autrui. Il est répandu que l’on s’adresse aux enfants en les tutoyant alors que le vouvoiement semble réservé aux adultes. Mais quand est-il des adolescents ? L’adolescence est la période de transition entre l’enfance et l’âge adulte. Que doit-on utiliser face à un adolescent : le tutoiement ou le vouvoiement ? Les médecins généralistes semblent en difficulté face à ce choix. Et si l’on demandait l’avis aux principaux intéressés ? Une étude qualitative a été réalisée, à l’aide d’entretiens semi-dirigés, auprès des adolescents âgés de 13 à 18 ans révolus, en Ille-et-Vilaine. Treize entretiens ont été réalisés et ont permis de mettre en évidence les représentations et attentes des adolescents quant à l’usage du tutoiement et du vouvoiement en consultation de médecine générale. L’âge et le genre de l’adolescent et du médecin, l’expérience personnelle, l’environnement, l’ancienneté et la fréquence du suivi sont autant de variables qui vont influencer le choix entre le « tu » et le « vous ». Une seule chose est sûre, c’est que le choix de l’un ou l’autre va impacter la relation thérapeutique. Il est important que les médecins généralistes aient conscience des facteurs influençant leur choix dans l’usage du tutoiement ou du vouvoiement et qu’ils connaissent les attentes des adolescents afin de mieux appréhender les consultations les impliquant.
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Medecine
/ 26-10-2016
Le Goff Pauline
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L’HAD constitue une réponse à une demande croissante de la population d’être soigné à domicile et à l’augmentation des pathologies chroniques. L’HAD du Pays de Vannes propose ce service sur le territoire de santé n°4. Malgré son développement, le recours à cette structure reste faible, en particulier par les médecins généralistes. Cette thèse vise à explorer les difficultés à sa prescription, rencontrées par ces médecins, afin de promouvoir son recours. Nous avons réalisé une étude observationnelle quantitative descriptive rétrospective relayée sous forme de questionnaire (réalisé à partir d'informations extraites d’études récentes) et envoyé aux médecins généralistes du secteur de soin n°4 à l’aide du logiciel Limesurvey et par fax du 24/07/16 au 04/09/16. Le recueil des données a été réalisé par codage sur Excel. Des analyses descriptive et analytique ont été effectuées (logiciel de programmation pour réaliser des tests de Student et de Fisher en comparant les médecins ayant déjà eu recours ou non à l’HAD). 44 sur 209 médecins généralistes interrogés (21%), ont répondu au questionnaire. Parmi eux, 34 médecins ont déjà eu recours à l’HAD. Parmi les freins à son recours on retrouve le fonctionnement de l’HAD (61%), la définition des critères d’admission (85%), la charge de travail (55%) et la modification des habitudes de travail (64%). Les différents items proposés constituent tous des éléments motivant le recours à l’HAD avec une prédominance pour la gestion pluridisciplinaire des dossiers (91%), le soutien du médecin généraliste (91%), le respect de la fin de vie à domicile (95%), et l’accès aux molécules hospitalières (98%). En terme d’âge moyen les médecins HAD+ sont plus âgés (50, +-11) que les médecins HAD- (40, +-10) (p=0,01), ils exercent depuis plus longtemps (19 ans, +- 12) contre (9, +-8) (p=0,02) et prennent en charge plus de patients en soins palliatifs (3, +-2) contre (1, +-0,8)(p=0,01). Le besoin de formation sur l’HAD et son fonctionnement est exprimé par 68% des médecins principalement sous forme de mail et de plaquette. Les motivations et freins à son recours sont comparables dans les 2 groupes. Les motivations exprimées par les médecins, à recourir à l’HAD, tout comme leur ressenti quant à son utilité, montrent leur attrait pour ce mode de prise en charge. Peu de freins sont décrits hormis des problématiques de fonctionnement, d ‘organisation du travail avec de nouveaux intervenants et une charge de travail conséquente qui demandent à être évincés par des formations adéquates sollicitées par les médecins généralistes. Une volonté de ces derniers de s’investir dans cette modalité d'hospitalisation ressort de notre étude. Sa prescription se doit d’être favorisée par la diffusion d’informations concernant son fonctionnement et son rayon d’action. A l’heure de la promotion de l’ambulatoire, de la prise en charge globale, personnalisée, pluridisciplinaire et dans un souci économique, l’HAD se pose comme une réponse d’avenir.
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