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Réanimation
/ 08-10-2021
Le Gall Ylan
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Contexte - Les infections respiratoires basses, communautaires et nosocomiales, sont fréquentes en service de soins intensifs et occasionnent une morbidité et une mortalité importantes. Les techniques diagnostiques basées sur la PCR multiplex syndromique pourraient représenter un intérêt dans la gestion de l’antibiothérapie de telles infections. Matériels et méthodes - Étude rétrospective monocentrique de tous les adultes hospitalisés en réanimation au centre hospitalier de Lorient au cours de deux périodes successives d’un an, du 1er juin 2018 au 31 mai 2019 et du 1er juin 2019 au 31 mai 2020, présentent une infection respiratoire basse communautaire ou nosocomiale et ventilés. Les prélèvements respiratoires étaient analysés en microbiologie standard au cours des deux périodes et en association à la PCR multiplex dans la seconde. Nous avons comparé les types d’adaptation au cours des deux périodes. Résultats 121 patients et 150 prélèvements respiratoires ont été inclus dans l’analyse finale (âge médian 66 ans ; 71% d’homme ; IGSII médian 50). Les patients recevaient une antibiothérapie probabiliste dans 89% des cas. La prévalence et l’incidence de modification du traitement anti-infectieux après prélèvement respiratoire étaient supérieures au cours de la première période (p<0.003 et log-rank, p=0.002 respectivement). Cette différence s’observait lors de l’augmentation de spectre antibiotique (log-rank, p<0.001) mais pas lors de sa décroissance (log-rank, p=0.6). En analyse multivariée, la présence d’une antibiothérapie probabiliste en réanimation (régression HR 0.32, 95%IC 0.17-0.61, p = 0.0003) et une admission au cours de la période où la PCR multiplex était utilisée en routine (régression HR 0.43, 95%IC 0.23-0.81, p=0.0087) étaient associées à une moindre modification d’antibiothérapie. En analyse multivariée, l’utilisation de la PCR multiplex n’était pas indépendamment associée à la modification de traitement (régression HR 0.54, 95%IC 0.26-1.10, p=0.091). Conclusion Nos données rapportent que l’utilisation de la PCR multiplex autorise une décroissance antibiotique comparable à celle de la microbiologie standard et entraine peu d’élargissement d’antibiothérapie. Néanmoins les données sont insuffisantes pour montrer un effet positif de la PCR multiplex sur le délai d’adaptation de l’antibiothérapie.
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