|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
réanimation
/ 03-10-2016
Le Gall Amandine
Voir le résumé
Voir le résumé
Introduction : La prise en charge des hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) a beaucoup évolué ces dernières années avec une mortalité moindre mais une morbidité qui reste élevée. Dans la littérature, on retrouve essentiellement des données sur les facteurs prédictifs de pronostic péjoratif dans des études où sont incluses des HSA tout grade de gravité confondu. Il existe peu d’information sur les HSA non graves. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs prédictifs de bon pronostic dans cette sous-population de patient, en vue d’adapter leur prise en charge. Méthode : Cette analyse rétrospective concernait les patients admis aux soins intensifs de neurochirurgie au CHU de Rennes en 2012 pour HSA avec un score WFNS (World Federation of Neurologic Surgeons) compris entre 1 et 3. L’étude portait sur les facteurs prédictifs de complications habituelles des HSA : vasospasme, resaignement, et hydrocéphalie ; et sur le bon pronostic fonctionnel à un an. Il était définit par un score de la Glasgow Outcome Scale ≥ 5. L’analyse statistique comportait une analyse univariée puis une régression logistique multivariée avec un seuil de significativité à 0.05. Résultats: 92 patients ont été inclus. Parmi eux, 34 ont présenté une complication: 30 vasospasmes sur le doppler transcrânien (32.6%), 16 vasospasmes symptomatiques (17.4%), 5 resaignements (5.4%),15 hydrocéphalies (16.3%),9 (9.7%) convulsions et 7 (7.6%) sepsis. Le vasospasme était significativement associé aux scores WFNS (p < 0.0001) et Fisher (p = 0.0296) à l’admission, au resaignement (p = 0.0374), à la température maximale de la première semaine (p = 0.0031). L’hydrocéphalie était associée à un score WFNS élevé à l’admission. Un bon pronostic était constaté pour 57 (72%) patients. En analyse multivariée, l’absence de vasospasme sur le doppler transcrânien (OR = 6.38 [1.57; 25.84], p =0.0094) et l’absence de crise convulsive (OR = 9.99 [1.19 ; 83.63], p = 0.0337) étaient associées à un bon pronostic fonctionnel à un an (GOS≥5). Conclusion: Les patients souffrant d’HSA non graves avaient un bon pronostic fonctionnel dans notre étude. L’existence d’un vasospasme sur le doppler transcrânien et la crise convulsive étaient significativement associées à un mauvais pronostic fonctionnel à un an. La question d’un monitorage et d’une réanimation agressive en cas de vasospasme au doppler transcrânien mais asymptomatique par ailleurs mérite ainsi d’être posée.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|