|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
Doctorat de l'université de Rennes1 mention sciences de la terre
/ 26-03-2012
Le Breton Eline
Voir le résumé
Voir le résumé
La théorie de la tectonique des plaques implique que les plaques lithosphériques soient rigides. Or les reconstructions de l'ouverture de l'océan Atlantique NE, utilisant deux plaques rigides (Eurasie et Groenland), conduisent à des zones de recouvrement. De plus, l’ouverture océanique de la zone située entre l'Islande et la zone de fracture de Jan Mayen (JMFZ) fut très complexe, incluant la formation progressive du microcontinent de Jan Mayen (JMMC) et un saut de ride. J'ai développé une méthode de reconstruction palinspastique d'ouverture de l'Atlantique NE, à partir de données d’anomalies magnétiques et de zones de fracture, méthode qui permet d’obtenir un bon ajustement des anomalies magnétiques. Le modèle prédit des différences de direction et de taux d’ouverture entre les segments océaniques. Cette ouverture différentielle a induit des mouvements décrochants sénestres le long des zones de fractures océaniques, compatibles avec le développement de structures compressives le long de la marge continentale européenne, (1) de l’Éocène inférieur à l’Oligocène supérieur, le long de la zone de fracture des îles Féroé (FFZ), et (2) de l'Éocène supérieur à Oligocène inférieur, et au Miocène, le long de la JMFZ. Aussi, j’ai mis en évidence, par une étude de terrain, une réactivation Cénozoïque en dextre de la Great Glen Fault, en Ecosse, que j’interprète comme étant due aux mouvements senestres le long de la FFZ. Je suggère également que les forces motrices proviennent du point chaud, actuellement sous l’Islande, qui était en mesure de générer une ouverture différentielle de l'Atlantique NE et les déformations compressives de la marge continentale européenne.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|