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Médecine Générale
/ 10-03-2020
Le Bourhis Damien
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Introduction : La maladie de Lyme dans sa forme chronique avec la présence de symptômes au long cours chez certains patients est sujette à débat. Or peu de travaux ont estimé les séquelles de la borréliose de Lyme neurologique ou articulaire avérée. C’est l’objectif principal de cette étude : Evaluer la présence d’éventuels symptômes résiduels, à distance de l'épisode infectieux de cas prouvés de neuroborréliose (NB) et d'arthrite de Lyme (AL). Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude s’inscrivant en deux temps : - (1) un recueil de données grâce à une étude non interventionnelle descriptive, rétrospective, menée à partir des dossiers de patients hospitalisés entre 2010 et 2017 pour une NB ou une AL authentifiées et correctement traitées dans deux centres : le Centre-Hospitalier de Bretagne Atlantique (CHBA) à Vannes et le Centre-Hospitalier de Cornouaille (CHC) à Quimper. Les critères d’inclusion étaient une présentation clinique compatible avec une sérologie positive (ELISA confirmée en Western Blot) associé à, pour les NB, un liquide céphalorachidien (LCR) positif (cellularité, protéinorachie, index de synthèse intrathécale) et, pour les AL, un liquide articulaire positif (inflammatoire avec une PCR Borrelia positive). - (2) la réalisation à plus de six mois de la fin du traitement, d’un hétéro-questionnaire téléphonique évaluant les éventuelles séquelles de l’infection ainsi que leurs conséquences sur la qualité de vie.
Résultats : Vingt-quatre patients (que des NB) ont pu être contactés par téléphone en moyenne trois ans après le diagnostic. Soixante-sept pour cent (n=16) ont eu ou présentaient toujours des symptômes qu’ils imputaient à la maladie de Lyme, à plus de 6 mois de la fin du traitement. La fatigue était le symptôme le plus souvent mentionné, suivie par les douleurs et les troubles de la mémoire/concentration. Dix-sept pour cent (n=4) avaient une incapacité modérée ou sévère sur le plan physique, aucun sur le plan mental. Treize pour cent (n=3) avaient consulté d’autres médecins pour un second avis, 13% (n=3) avaient eu recours à une médecine alternative. Un seul patient a reçu une seconde ligne d’antibiotique. Conclusion : Un nombre important de patients présente des symptômes à distance d’une neuroborréliose de Lyme confirmée. Cependant cette symptomatologie est aspécifique et entraine peu de retentissement sur leur qualité de vie.
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