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Médecine
/ 27-09-2021
Laurent-Blondeau Claire
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L’isotrétinoïne, médicament de référence de l’acné sévère est suspecté d’induire des troubles psychiques, pouvant mener au suicide. Des données d’observation françaises ont permis de montrer que le risque de suicide était en réalité plus faible chez les patients sous isotrétinoïne. Cela peut rendre compte moindre prescription d’isotrétinoïne chez des sujets identifiés à risque d’un point de vue psychiatrique. Ce travail cherche à explorer cette hypothèse. Notre objectif était de comparer, entre deux groupes de sujets définis par l’existence ou non d’un « contexte psychiatrique » (repéré principalement par une consommation de psychotropes), le délai à la prescription d’isotrétinoïne à partir du moment où un traitement systémique anti-acnéique par cyclines était initié. Les données étaient issues de l’Échantillon Généraliste des Bénéficiaires, représentatif de la base médico-administrative de l’Assurance Maladie française. Le délai entre la première cure de cyclines et l’introduction d’isotrétinoïne (ou la censure) était étudié. Le statut psychiatrique était une variable binaire dépendante du temps. Les données étaient analysées à l’aide d’un modèle de Cox pour variable dépendante du temps, avec l’âge comme échelle de temps, et séparément selon le sexe (interaction p=0,001). Notre étude a porté sur 12 560 patients (7 029 femmes et 5 531 hommes). Le statut psychiatrique était associé à un allongement du délai à l’introduction d’isotrétinoïne chez les femmes (HR 0,33 ; IC 0,35 – 0,82, mais pas de façon significative chez les hommes (HR 0,73 ; IC 0,50 – 1,10). Ces résultats pourraient traduire une réticence à prescrire l’isotrétinoïne plus nette chez la femme que chez l’homme en cas de contexte psychiatrique.
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