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Médecine Générale
/ 08-06-2023
Lassalle Sébastien
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Introduction : Le médecin généraliste occupe une place centrale dans la prise en charge des patients présentant un risque suicidaire. Or, les études ont souligné plusieurs obstacles dans cette prise en charge et envisagé des pistes d'amélioration. Cette étude menée chez les internes, se propose d’identifier les évolutions chez la jeune génération. Matériel et méthode : Entretiens semi-dirigés individuels réalisés avec 11 internes de médecine générale. Double codage et analyse thématique selon une approche inductive. Résultats : L'étude a montré l'existence de nombreux freins partagés avec les médecins plus âgés, notamment le sentiment d’isolement et la peur : peur de la psychiatrie, de se tromper, de ne pas évaluer correctement les patients. Cependant, on note une évolution notamment une grande conscience de l'importance de la relation médecin-patient et de la nécessité d'une prise en charge globale. La formation théorique semble avoir porté ses fruits mais il persiste un manque de pratique expérientiel, notamment par le biais de stages en psychiatrie ainsi que la nécessité d'étoffer davantage les réseaux entre psychiatrie et médecine générale. Conclusion : Si nous retrouvons des similitudes dans les difficultés rencontrées chez les internes et leurs aînés installés, il nous semble possible de distinguer une évolution. Les enseignements de médecine générale davantage centrés sur la communication et la relation médecin-patient semblent porter leurs fruits et plus que jamais les internes ont de très bonnes connaissances théoriques bien qu’ils aient toujours besoin d’être encadrés et rassurés sur leurs compétences. Reste alors à insister sur l’expérientiel. Les stages en psychiatrie étant unanimement plébiscités pour leur aspect formateur, se pose la question de leur caractère obligatoire lors du 2ème cycle comme c’est le cas dans certaines facultés. Avec la mise en place de la réforme du DES de médecine générale, amenant celui-ci à 4 ans, nous pourrions envisager d’introduire davantage d’opportunités de stage en milieu psychiatrique. Enfin, une bonne communication et coordination entre psychiatres et généralistes apparaissent indispensables pour une meilleure prise en charge des patients et pour lutter contre le sentiment de solitude qui s’installe souvent en libéral. Cela passe par la construction d’un réseau de soin qui devrait débuter le plus tôt possible, par exemple en favorisant les échanges entre internes des deux spécialités.
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