|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|
Tri :
Date
Titre
Auteur
|
|
DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
/ 17-10-2018
Larochelle Yann
Voir le résumé
Voir le résumé
Objectifs : La Stimulation Magnétique Transcrânienne répétitive (SMT) est une technique de neuromodulation capable de moduler temporairement les niveaux d’activité dans les tissus neurologiques. En permettant des effets durables dans le temps, la SMT répétitive (SMTr) a ouvert de nouvelles perspectives dans le champ de la médecine thérapeutique. L’usage de la SMTr en clinique dans de nombreuses affections neurologiques et psychiatriques s’est depuis rapidement étendu, associé à une littérature foisonnante. Cependant, un excès de résultats significatifs a été retrouvé dans le domaine des neurosciences et il serait intéressant de tester l’existence d’un tel excès dans la littérature sur la rTMS. Méthodes : Nous avons identifié à travers une recherche sur Pubmed les méta- analyses récentes d’essais cliniques étudiant l’efficacité de la rTMS chez des patients atteints d’une affection neurologique ou psychiatrique. Parmi celles remplissant nos critères d’inclusion, nous avons sélectionné les plus complètes sur chaque sujet. Pour chaque étude dans chaque méta-analyse, nous avons estimé la puissance de détecter, à un α = .05, une taille d’effet égale à une taille d’effet moyenne de 0.3. La somme de ces puissances estimées donne le nombre d’études positives attendues. Le nombre attendu d’études positives peut alors être comparé au nombre observé. Nous testons ainsi l’existence d’un excès de résultats significatifs en utilisant la technique développée par Ioannidis et Trikalinos. Résultats: 215 méta-analyses ont été identifiées lors de notre recherche Pubmed. Parmi celles-ci, 14 méta-analyses ont été retenues pour un total de 228 études. 94 études positives (61/110 pour les affections neurologiques et 33/118 pour les affections psychiatriques) ont été observées parmi les 228 études inclues. Sous l’hypothèse principale d’une différence moyenne standardisée = 0.3 dans les 14 méta-analyses, le nombres observé (94) est plus grand que le nombre attendu (35). Nos résultats vont dans le sens d’un excès de résultats significatifs global, et dans 9/14 méta-analyses (p<0.0001). Conclusion : La plupart des études dans la littérature sur la rTMS manquent de puissance. Cela résulte en un gaspillage des efforts de recherches avec de nombreux essais cliniques négatifs et un nombre relativement petit d’essais cliniques positifs qui est surestimé si la vraie taille d’effet de la rTMS est petite à moyenne.
|
|
|<
<< Page précédente
1
Page suivante >>
>|
|
documents par page
|