Problème posé : Les groupes qualités sont des groupes de pairs visant à améliorer la qualité et l’efficience des soins. Comment évaluer l’impact réel de ces groupes sur la pratique ? Actuellement, cette évaluation repose sur des profils d’indicateurs comparé à un groupe contrôle par défaut. Il est nécessaire de caractériser cette population pour permettre d’évaluer la représentativité de cet échantillon et la validité de ce groupe témoin. Méthodes : Nous avons comparé les médecins généralistes des groupes qualités et ceux qui n’en faisaient pas partis à activité complète en 2020 sur la région Bretagne. Nous avons comparé 407 médecins des GQ et 2245 non-GQ sur des critères sociodémographiques, d’activités via les RIAP et les ROSP fournies par la CPAM issues du SNDS. Les médecins à mode d’exercice particulier et à faible activité ont été exclus. Résultats : On observe entre les médecins des groupes qualités et les médecins généralistes bretons n’en faisant pas parti des différences sur des critères socio-démographiques et d’activités : les médecins des groupes qualités sont des femmes et sont plus jeunes. Ils ont une patientèle file active plus importante, voient plus d’enfants. Ils effectuent plus d’actes, moins de consultations par patients et moins de majoration de coordination. Les médecins des groupes qualités répondent d’avantage aux recommandations sur le suivi du patient diabétique et perçoivent moins d’honoraires. Ils sont moins prescripteurs d’antibiotiques et plus de génériques. Conclusion : Nous avons constaté des différences significatives entre les médecins GQ et les non GQ sur de nombreux critères qu’il faudra prendre en compte dans de futures études. Cette étude montre une tendance positive concernant ce dispositif et participe à sa promotion