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Thèse d'exercice, diplôme d'état de Docteur en Médecine
/ 20-04-2021
Lancesseur Juliette
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Introduction : La Bronchiolite aigue du nourrisson (BAN) atteint chaque hiver 30% des nourrissons et est leur première cause d’hospitalisation. Cette infection virale touche principalement les nourrissons avant l’âge de 1 an et entraine chez eux une dyspnée de gravité plus ou moins importante. Le premier agent causal est le virus respiratoire syncitial (VRS). La dernière recommandation française pour la prise en charge de cette pathologie datait de l’an 2000. A l’automne 2019, la HAS a publié « prise en charge du 1er épisode de bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois ». Cette nouvelle référence a fait polémique par l’arrêt de la recommandation de prise en charge de la BAN par de la kinésithérapie respiratoire. Objectif : L’objectif de cette thèse est de voir les changements réels observés après la publication de la recommandation HAS 2019 sur la prise en charge de la bronchiolite aigue du nourrisson de moins de 1 an. Matériel et méthodes : Cette étude faite en région Bretagne regroupe des données objectives et subjectives. Tout d’abord par le recueil du nombre de prescriptions de séances de kinésithérapie respiratoire, de Salbutamol 100µg inhalé, de Bétaméthasone 5 mg/ml en solution buvable et de Fluticasone propionate 50 µg inhalé entre les épidémies entourant la publication de la recommandation via les données de remboursement du Système National des Données de Santé. Puis, par le recueil hospitalier du nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations pour BAN lors des 2 périodes épidémiques. Enfin, le recueil par un questionnaire Limesurvey du ressenti des médecins généralistes, pédiatres et urgentistes face à cette nouvelle recommandation. Résultats : En Bretagne, la prescription de kinésithérapie respiratoire a chuté de 94% entre les épidémies de BAN de 2018-2019 et de 2019-2020. Une diminution significative des prescriptions de Salbutamol inhalé et de corticoïdes inhalés a également été retrouvée. Le nombre de passages aux urgences pour BAN et celui d’hospitalisations ont vu une légère baisse respectivement de -6% et de -3%. Les 171 médecins ayant répondu au questionnaire, majoritairement jeunes et d’Ille et Vilaine avait pour 68% d’entre eux eu connaissance de la recommandation et ont montré une baisse conséquente des prescriptions de kinésithérapie respiratoire (-53%° et de salbutamol inhalé (-35%) entre les deux épidémies. Conclusion : La recommandation HAS 2019, très médiatisée, aura eu un impact conséquent sur les médecins et leurs prescriptions. En particulier sur la prescription de séances de kinésithérapie respiratoire qui a drastiquement diminuée sans que cela n’augmente significativement la prise en charge hospitalière de ces nourrissons atteints de BAN. Ceci pourrait diminuer la crainte qu’avaient les kinésithérapeutes face à ces changements de prise en charge prônés par la recommandation.
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