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Medecine
/ 05-10-2022
Lamaison Claire
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Malgré le succès de la chimiothérapie standard en première ligne, 20 % des patients atteints de lymphome de Hodgkin classique (cHL) rechutent ou présentent une maladie réfractaire (r/r) et une partie d'entre eux décède en raison de la progression de la maladie. Nous manquons de facteurs prédictifs pour l'identification des patients r/r susceptibles de bénéficier de nouvelles stratégies thérapeutiques. Notre étude visait à évaluer l'expression de 586 gènes associés aux cellules immunitaires dans une cohorte de 42 patients atteints de LHc, dont 30 LHc r/r après une chimiothérapie de première ligne. A l'aide de la technologie NanoString, l’étude du profil d’expression génique (GEP) a permis d’identifier au diagnostic une signature immune de 19 gènes, prédictive de la rechute dans le LHc. Ainsi, au moment du diagnostic chez les patients r/r cHL, il existe une surexpression des gènes relatifs à la survie tumorale tandis que les gènes spécifiques de la lignée B sont sous-exprimés. Cependant, nous avons montré que cette signature dépendait du sous-type histologique. Pour aller plus loin, nous avons étudié le GEP entre des biopsies appariées diagnostic/rechute dans le sous-type histologique scléro-nodulaire et nous avons montré 118 gènes différentiellement exprimés, témoignant d’un changement de contexte immunitaire à la rechute avec une sur expression de LGALS et TGFB1 et une sous-expression de CD274, ICOS, HGF, IL15, IL1R2, CD163. Aucun gène différentiellement exprimé n’a cependant été identifié dans le sous-type histologique cellularité mixte. Ces résultats indiquent que la valeur prédictive de la signature immunitaire dans le LHc est fortement influencée par le sous-type histologique, ce qui doit être pris en compte lors de l'évaluation de nouvelles stratégies d'immunothérapie ciblées.
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Cancérlogie
/ 03-12-2021
Lamaison Claire
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Le lymphome folliculaire est l'un des exemples paradigmatiques des cancers dépendant d'un microenvironnement tumoral spécifique. Il comprend notamment des fibroblastes associés au cancer (CAF) émergeant de la reprogrammation des cellules stromales lymphoïdes ou de leur(s) précurseur(s) dans le ganglion et la moelle. Les cellules stromales dans le lymphome folliculaire soutiennent directement la croissance des cellules B malignes et orchestrent la niche tumorale en contribuant, par un dialogue bidirectionnel, au recrutement et à la polarisation d'autres sous-populations immunitaires. Une meilleure compréhension des voies de signalisation et des mécanismes moléculaires responsables du remodelage des cellules stromales et de la cinétique de ce dernier seraient utiles pour définir de nouveaux marqueurs prédictifs et de nouvelles approches thérapeutiques dans ce cancer encore incurable. Les modèles in vitro récapitulant les forces biomécaniques, le microenvironnement cellulaire et l'organisation spatiale des lymphomes B restent rares, alors que tous ces paramètres constituent des éléments clés déterminants dans la lymphomagenèse et la résistance aux médicaments. En utilisant une méthode microfluidique basée sur l'encapsulation de cellules dans des microsphères d'alginate perméables, nous avons développé un nouveau modèle 3D incorporant des cellules B de lymphome, de la matrice extracellulaire et/ou des cellules stromales d’amygdale. Nous avons montré que les cellules de lymphome B étaient capables de former des sphéroïdes cohésifs résultant de la surexpression des composants de la matrice extra-cellulaire. De plus, dans ce modèle, les cellules stromales s’auto-organisent pour initier la prolifération des cellules tumorales. La culture 3D induit une résistance à l'agent chimiothérapeutique classique doxorubicine, mais pas à l'inhibiteur de BCL2 ABT-199, identifiant cette approche comme un modèle in vitro pertinent pour comprendre l’activité des agents thérapeutiques . L'analyse RNAseq a mis en évidence des modulations des voies de signalisation similaires à celles observées dans les cellules primaires de lymphome folliculaire. Enfin, notre modèle a permis la survie à long terme in vitro de cellules B primaires de lymphome folliculaire. Nous proposons ainsi un nouveau modèle 3D imitant la niche tumorale du lymphome et permettant d'étudier la relation dynamique entre les cellules tumorales et leur microenvironnement pour les tests de nouveaux médicaments anticancéreux. En parallèle, nous avons pour la première fois, initié la caractérisation d’une niche tumorale jusqu’alors jamais explorée dans le lymphome folliculaire, située dans le tissu adipeux péri-ganglionnaire. Dans cette niche, les cellules tumorales évoluent au contact de cellules stromales adoptant un phénotype CAF associé aux tumeurs solides, et de macrophages associés aux tumeurs de phénotype M2.
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