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Médecine Générale
/ 24-03-2020
Jouan Justine
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Contexte : Les benzodiazépines à visée hypnotique sont encore largement prescrites par les médecins généralistes malgré des recommandations de bonne pratique incitant à limiter leurs prescriptions et les nombreux effets secondaires démontrés. Objectif: L’objectif de l’étude était d’évaluer les facteurs associés à la prescription de benzodiazépines et apparentés à visée hypnotique, auprès des médecins généralistes libéraux d’Ille et Vilaine. Méthode : Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été réalisée auprès des médecins généralistes libéraux d’Ille et Vilaine, recrutés par mail entre Mai et Octobre 2019. Les données ont été analysées de façon thématique, après un double-codage des verbatims. Résultats : Quatorze médecins ont été interviewés. L’étude a mis en évidence une motivation et une implication importante des médecins pour limiter l’instauration d’hypnotiques, pour informer les patients sur les effets secondaires de ces traitements et les inciter à arrêter ces molécules. Ils estimaient instaurer peu d’hypnotiques. Néanmoins ils rencontraient de grandes difficultés auprès des patients essentiellement dans l’acceptation d’une décroissance et d’un arrêt du traitement pris de façon chronique. Ils pointaient le manque de temps comme un facteur favorisant la prescription, ce manque jouant sur l'exploration du trouble du sommeil, la fourniture de conseils en thérapie non médicamenteuse, la fréquence des consultations pour renouvellement. Par ailleurs, l'impression globale est qu'ils trouvaient les benzodiazépines hypnotiques efficaces et qu'ils retrouvaient peu d'effets secondaires par rapport à ce qui est dit dans la littérature. Conclusion : Il apparaît nécessaire de poursuivre les efforts en développant la formation continue des médecins, la coopération entre les professionnels de santé, en perfectionnant l’éducation thérapeutique pour mieux sensibiliser les médecins et les patients sur les dangers de ces molécules.
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