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Écologie, évolution
/ 08-12-2020
Jeavons Emma
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La crise de la biodiversité affecte le fonctionnement de tous les écosystèmes, notamment agricoles, via une perte des services écosystémiques. Favoriser les populations d’organismes à l’origine de ces services via des stratégies de diversification végétale est un levier prometteur pour maintenir une production agricole élevée ainsi que la santé des écosystèmes, mais les résultats obtenus sont variables et peu expliqués. L’objectif de cette thèse est de comprendre comment l’augmentation de la diversité cultivée impacte la structure et le fonctionnement des communautés de pollinisateurs et d’ennemis naturels en considérant leurs interactions. Nos résultats montrent que la diversification des ressources modifie la composition des communautés, pouvant mener à des interactions négatives. Dans les réseaux trophiques puceron – parasitoïde – hyperparasitoïde, la diversification semble avoir augmenté l’hyperparasitisme et la compétition entre les parasitoïdes primaires, ce qui expliquerait un contrôle des pucerons limité. L’utilisation massive des fleurs cultivées par les abeilles domestiques semble limiter l’utilisation de cette ressource par les pollinisateurs sauvages. De plus, nous avons observé une diminution du service de régulation des pucerons par les parasitoïdes en réponse à une forte abondance de pollinisateurs, signalant pour la première fois de possibles interactions négatives entre ces deux groupes. Optimiser plusieurs services écosystémiques simultanément demande de repenser les paysages agricoles en considérant l’utilisation des ressources de chaque groupe d’organismes à différentes échelles spatio-temporelles ainsi que les interactions au sein et entre ces groupes.
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