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Oncologie radiothérapie
/ 22-03-2018
Jaksic Nicolas
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Contexte : Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer, chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules localement avancé, la toxicité, le contrôle loco‐régional et la survie globale de la radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) accélérée. Matériels et méthodes : 73 patients traités consécutivement de novembre 2011 à août 2016 en RCMI accélérée ont été inclus dans cette étude rétrospective. Une dose totale de 66 Gy a été délivrée en utilisant deux schémas d’irradiation, soit en boost intégré (30 x 2,2 Gy durant 6 semaines) avec ou sans chimiothérapie (SMART), soit avec hypofractionnement modéré (24 x 2,75 Gy durant 4 semaines) sans chimiothérapie (H‐RT). Les toxicités aigues oesophagiennes et pulmonaires, le contrôle loco‐régional et la survie globale ont été recueillis. Résultats : Le suivi médian était de 44 mois. Le taux de toxicités pulmonaires et oesophagiennes sévères (grade 3‐4) était de 7% et 1% des patients respectivement, avec un seul cas de toxicité de grade 4 (pneumopathie). Pour la population globale, le contrôle loco‐régional à 1 et 2 ans était de 76% [IC 95% : 66‐87%] et de 62% [IC 95% : 49‐77%] respectivement. La survie globale à 1 et 2 ans était de 72% [IC 95% : 63‐83%] et de 54% [IC 95% : 43‐68%] respectivement. Aucun des paramètres n’était corrélé avec le contrôle loco‐régional ou la survie globale. En particulier, aucune différence n’a été montrée entre les patients traités avec le schéma SMART ou H‐RT, avec un contrôle loco‐régional à 1 an de 74% [IC 95% : 62‐86%] pour le schéma SMART et 91% [IC 95% : 74‐100%] pour le schéma H‐RT. Concernant les toxicités, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les deux schémas d’irradiation. Conclusion : La RCMI accélérée dans les cancers bronchiques non à petites cellules localement avancés permet d’obtenir un bon contrôle loco‐régional tout en maintenant un faible taux de toxicité. L’hypofractionnement modéré, en diminuant la durée totale de traitement, est un schéma prometteur qui pourrait permettre l’amélioration du pronostic de ces patients.
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