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médecine générale
/ 23-10-2019
Isselin Agathe
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Contexte : Lorsqu’un patient n’est plus en capacité de participer aux décisions médicales le concernant, si la question d’une limitation ou d’un arrêt de traitement curatif (LAT) se pose et qu’il n’existe pas de directives anticipées le médecin doit prendre sa décision après une procédure collégiale dont l’application a été clarifiée par la loi du 2 février 2016. Objectif principal : Apprécier comment les médecins généralistes prennent une décision de limitation ou arrêt de traitement quand le patient est hors d’état d’exprimer sa volonté. Objectifs secondaires : Identifier les freins et les leviers à la mise en place d’une procédure collégiale en ville. Méthode : Étude qualitative descriptive par entretiens individuels semi-dirigés de 13 médecins généralistes d'Ille-et-Vilaine, des Côtes d'Armor et du Morbihan de janvier à mai 2019. Résultats : Ils prennent la décision LAT au décours d’une concertation avec la famille surtout, l’équipe soignante et parfois un autre médecin. Mais, l’entité décisionnelle qu’est la procédure collégiale est mal connue. A tort considérée comme une réunion, sa formalisation semble difficile par manque de temps, de lieu commun, et d’une rémunération adaptée. Pourtant nous avons identifié plusieurs leviers organisationnels et financiers qui peuvent faciliter sa mise en place. Conclusion : La décision de LAT chez un patient ne pouvant pas s’exprimer est l’aboutissement d’une délibération personnelle et collective, dans laquelle se profilent les traits de la procédure collégiale. Mais elle reste encore dépendante de contraintes organisationnelles et financières qui doivent être levées.
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