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Médecine générale
/ 06-10-2020
Houille Manon
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Introduction. Aujourd’hui, 3 millions de personnes vivent avec ou après un cancer en France. Les bénéfices de l’AP ont été largement prouvés. Pourtant peu de patients la pratiquent. L’objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux des pratiques et des connaissances des médecins bretons en matière de prescription de l’AP adaptée (APA) dans le parcours de soins du patient atteint de cancer. Méthode. Un questionnaire a été envoyé par mail à 1211 médecins (médecins généralistes (MG), oncologues et autres spécialistes pratiquant la cancérologie) du 30/11/2019 au 11/04/2020, en Bretagne. Résultats. 298 médecins ont été inclus : 180 MG, 32 oncologues et 86 autres spécialistes. 94% des oncologues, 50% des MG et 52% des autres spécialistes recommandaient l’AP à leurs patients. 22% des oncologues, 6% des MG et des autres spécialistes prescrivent l’APA sur ordonnance. 66% des oncologues, 23% des MG et 40% des autres spécialistes avaient déjà lu des recommandations. Seulement 40% des médecins connaissaient l’existence du décret « sport sur ordonnance ». Les médecins peu recommandeurs d’AP connaissaient moins les bénéfices de l’AP sur les effets secondaires des traitements que les médecins moyennement et très recommandeurs (42% vs 67% et 87%, p<0,01) et sur le risque de récidive de cancer (28% vs 65% et 89%, p<0,001). Les principaux freins évoqués par les MG et les autres spécialistes étaient le manque de formation et la méconnaissance des structures locales. Les médecins qui déclaraient avoir déjà participé à une formation étaient significativement plus souvent recommandeurs et prescripteurs d’APA sur ordonnance (23% vs 4%, p<0,001). Les médecins très recommandeurs étaient significativement plus actifs physiquement que les moyennement et peu recommandeurs (79% vs 69% et 51%, p<0,01). Conclusion. Les médecins étaient impliqués dans la promotion de l’AP chez le sujet atteint de cancer mais ils prescrivaient peu, avec des différences de pratique selon la spécialité. Il ressortait un besoin de formation des médecins.
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